Peur de perdre son emploi, peur de la maladie et de ne pas pouvoir se soigner correctement, peur de vieillir dans la misère... L’insécurité sociale est le « carburant » du libéralisme débridé. Cette peur alimente le marché juteux, des assurances et autres fonds de pensions qui exclut celles et ceux qui ne peuvent pas payer et sont réduits à l’assistance et la culpabilité.
A l’inverse, nous défendons une protection sociale solidaire, élargie pour toutes et tous, dans laquelle chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.
Partie socialisée, mise en commun, de notre salaire, la protection sociale ne peut être gérée que par les salariés eux-mêmes. La dissociation entre part salariale et part patronale n’a servi qu’à introduire le patronat dans la gestion des caisses où il n’a rien à faire.
Les moyens existent pour combler tous les fameux « trous » dont les gouvernements nous rebattent les oreilles à longueur de temps pour justifier les attaques anti-sociales, en :
Augmentant les salaires, donc aussi les cotisations sociales
Réduisant le chômage (100 000 chômeurs en moins c’est 1 milliard d’euros en plus pour la protection sociale)
Supprimant toutes les exonérations de cotisations qu’elles portent sur les bas salaires ou sur les différents modes de rémunération mis en œuvre par le patronat pour échapper aux cotisations : épargne salariale, participation, intéressement, primes « Villepin », stock options...
Le droit à la santé donc l’accès aux soins gratuits pour tous
Abrogation des réformes libérales, du plan hôpital 2007, de la tarification à l’activité, suppression du forfait hospitalier, des montants non remboursables
Remboursement intégral de tout médicament mis sur le marché
Fin de l’organisation libérale de la médecine de ville et du paiement à l’acte
Un véritable service public des hôpitaux, nationalisation des cliniques privées, suppression des lits privés dans les hôpitaux
Nationalisation de l’industrie pharmaceutique et de la recherche avec la mise sous contrôle public.
Le droit à la retraite
Annulation des mesures Balladur de 1993, de celles sur les caisses complémentaires de 1996, de la loi Fillon de 2003
Un seul régime de retraite, 37,5 annuités, et droit à retraite pleine et entière garantie à 60 ans et moins pour tous les métiers pénibles
Taux de remplacement à 75 % du dernier meilleur salaire, et en tout cas pas de retraite inférieure au Smic, indexation des pensions sur les salaires
Prise en charge de la dépendance et du 4e age.
La protection contre le chômage
Le chômage est aujourd’hui le risque le plus mal traité. Pour nous il doit pourtant être partie intégrante de notre système de sécurité sociale avec une branche chômage qui garantisse le maintien du salaire en cas de perte d’emploi.
Les moyens pour élever les enfants et pour l’autonomie des jeunes
Allocation égale pour chaque enfant dès le premier et quel que soit le rang
Allocation pour les jeunes pour étudier et être autonomes (51 % des étudiants sont salariés, 100 000 vivent en dessous du seuil de pauvreté).
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