Hommage de Jean Luc Mélenchon à Podemos (par Podemos)

mardi 7 mars 2017.
 

« Le pouvoir n’a pas peur de la gauche, il a peur du peuple »

L’organisation espagnole a été l’invitée d’honneur de l’université d’été du Parti de Gauche français

La gauche française a rendu un hommage à Podemos. Son animateur, Jean-Luc Mélenchon, dit qu’il a appris de la formation espagnole une leçon importante, « le pouvoir n’a pas peur de l’unité de la gauche, mais de l’unité populaire ». C’est ce que le porte-parole du Front De Gauche, la grande coalition de la gauche française, a déclaré, Dimanche 24 Août 2014, à l’université d’été de sa formation, le Parti de Gauche, à Grenoble. Le porte-parole de Podemos, Inigo Errejón, et le coordonnateur de la délégation de Podemos au parlement européen, Pablo Bustinduy, ont été les invités internationaux d’honneur.

Lors de cet événement, les militants et les sympathisants ont soulevé un certain nombre de discussions approfondies sur les défis et les opportunités de la gauche française au moment où les socialistes de Valls continuent avec leurs politiques d’austérité et sont confrontés à une hausse significative de l’extrême-droite du Front National de Marine Le Pen. Ainsi, Jean Luc Mélenchon est face au défi de la restructuration du projet qui a conduit le Front De Gauche à plus de quatre millions de voix aux précédentes élections présidentielles, autour d’un message clair, « la nécessité d’ouvrir un processus constitutionnel menant à la sixième république ». Ainsi, dans son discours, il a maintes fois cité l’exemple et l’inspiration de la formation espagnole et a souligné la bonne harmonie entre les deux.

Dans leurs interventions, Iñigo Errejón a expliqué l’itinéraire de Podemos en Espagne et Pablo Bustinduy a expliqué les politiques de l’emploi proposées et la crise du modèle de l’austérité. Leur intervention finale pour la clôture de l’université était sous le titre, en espagnol, « qu’ils s’en aillent tous, pour l’assemblée constituante ».

« Pour nous, le peuple n’est pas un concept fixe, c’est un processus de construction de la souveraineté politique » a dit Inigo Errejón aux centaines d’invités à l’événement. « L’Espagne est engagée dans un processus de transformation oligarchique contre l’intérêt public. Un peuple qui vit dans la crainte du chômage n’est pas une nation de citoyens, c’est une nation de fonctionnaires », a dit le porte-parole.

Pablo Bustinduy a expliqué à Publico que « comme cela s’est passé lors de notre première visite à Alexis Tsipras et à ses camarades de SYRIZA à Athènes, ces jours à Grenoble nous ont montré que les nombreux maux qui nous affligent ne sont pas des maux particuliers à chaque peuple, mais qu’ils constituent un scénario commun, un seul défi contre lequel il est nécessaire d’unir toutes nos forces et toutes nos volontés ». En ce sens, conscient que la lutte actuelle est menée au niveau européen, il a ajouté « qu’aucun peuple ne peut se libérer seul. La lutte pour la démocratie a besoin aujourd’hui d’un nouvel internationalisme, et Podemos, comment pourrait-il en être autrement, est à la pointe de ce combat ».


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