Syrisa refuse le soutien du "Front National"

mardi 27 janvier 2015.
 

A) Syriza "Nos partenaires et soutiens en France sont de gauche"

Dans un communiqué de son bureau de presse publié hier, Syriza a réagi aux propos du Front national et s’en distingue nettement. Nos amis grecs nous ont demandé de le transmettre aux rédactions.

Le voici : "La montée de SYRIZA et des forces progressistes en Europe est un bastion contre la montée de l’extrême droite que représente Marine Le Pen, mais aussi un message pour la défense de la démocratie contre ses ennemis. Nos partenaires et nos soutiens français sont divers et ils s’élargissent. Ils sont de gauche, comme l’a prouvé le meeting du 19 janvier à Paris".

B) Communique du bureau de presse de SYRIZA à propos des déclarations de "soutien" de Marine Le Pen

La montée de SYRIZA et des forces progressistes en Europe non seulement constitue un barrage contre l’extrême-droite qu’incarne Mme LePen, mais se veut encore un message de soutien pour la démocratie adressé à tous les ennemis de cette extrême-droite.

Nous n’acceptons pas de leçon de morale d’un parti qui a pour représentants des individus tels que messieurs Baltakos et Voridis [NDLR : M. Baltakos et M. Voridis appartiennent à des mouvances de l’extrême-droite grecque, et entretiennent des liens étroits avec les responsables du parti néo-nazi Aube Dorée]. Et ce d’autant moins quand les politiques d’austérité constituent le terreau de la montée de l’extrême droite.

Le bureau de presse

20/01/2015

C) Pour Syriza, ses amis en France « sont de gauche » et non FN

Lilian ALEMAGNA, Libération 21 janvier 2015

Marre de la récup de Marine Le Pen : non, Syriza n’a rien à voir avec le Front national. Le parti grec de la gauche radicale, favori des élections législatives de dimanche, a fait savoir qu’il n’avait rien à voir avec l’extrême droite et le Front national.

C’est l’un de ses alliés en France, le Parti communiste, qui l’a fait savoir dans un communiqué, citant les camarades grecs : « La montée de Syriza et des forces progressistes en Europe est un bastion contre la montée de l’extrême droite que représente Marine Le Pen, mais aussi un message pour la défense de la démocratie contre ses ennemis, écrit-il. Nos partenaires et nos soutiens français sont divers et ils s’élargissent. Ils sont de gauche, comme l’a prouvé le meeting du 19 janvier à Paris. » Mardi encore, Marine Le Pen répétait au Monde que « oui, nous espérons la victoire de Syriza ». Lilian ALEMAGNA

Traduction Vassiliki Papadaki


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