Intervention militaire internationale de 2011 en Libye « Une énorme erreur », selon un haut responsable de l’Otan

mardi 10 mars 2015.
 

L’intervention militaire internationale de 2011 en Libye a été « une énorme erreur de la part de la communauté internationale et des Libyens », a-t-il déclaré lors des discussions avec des membres d’une délégation algérienne, en visite à l’OTAN.

Ce responsable a regretté « le manque de suivi » après l’intervention militaire pour « stabiliser la situation », jugeant une éventuelle nouvelle intervention « dix fois plus difficile » qu’elle ne l’était déjà en 2011.

Néanmoins, ce responsable a marqué la disponibilité de son organisation à apporter un soutien pour améliorer la situation sécuritaire en Libye, affirmant que l’ONU qui a sollicité l’aide de l’OTAN bénéficie d’un soutien financier et technique de l’organisation pour mener à bien ses actions de stabilisation dans ce pays. Il a salué, par ailleurs, le rôle de l’Algérie dans les initiatives régionales de lutte contre le terrorisme, plaidant pour une coopération « plus étroite » avec son organisation pour faire face aux menaces terroristes.

Selon ce responsable, l’OTAN pourra bénéficier de « la grande expérience » dont jouit l’Algérie en la matière. Evoquant la problématique de prolifération des armes de petits calibres, ce responsable a mis l’accent sur l’importance de stimuler et renforcer la coopération régionale, annonçant que des fonds d’affectation spéciale seront mis en place pour lutter « efficacement » contre ce fléau. En mars 2011, durant la révolte libyenne, les combats opposant les forces fidèles au colonel Mouammar Khadafi à celles des rebelles opposés à son régime, auraient, pour rappel, fait des milliers de morts. Les insurgés ayant perdu beaucoup de terrain se sont retranchés notamment à Misrata et surtout Benghazi.

A la veille de l’assaut final contre cette dernière ville, ils furent alors menacés d’une répression sanglante par le dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 10 mars 2011, le président Sarkozy reçoit à Paris les représentants du conseil national de transition et est le premier chef d’État à reconnaître officiellement cet organe de l’insurrection comme seul représentant de la Libye.

La Ligue arabe demande ainsi l’instauration de cette zone d’exclusion aérienne, ce qui permet au président Sarkozy et à son Ministre des affaires étrangères Alain Juppé de lancer une bataille diplomatique au conseil de sécurité des Nations-unies. L’avancée des troupes de Kadhafi sur Benghazi est telle qu’un massacre de grande ampleur est annoncé. Le président Obama rejoint le président Sarkozy et le premier ministre Cameron .

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