Convention nationale de PRS Interview de Raquel Garrido (responsable du secteur international de PRS)

dimanche 16 avril 2006.
 

Pourquoi était-ce important pour vous d’être présente à cette convention ?

La convention , c’est la première grande réunion structurée de façon démocratique qu’on organise depuis la fondation de PRS. C’est une réunion de type congrès qui se situe à la suite des différents congrès qu’il y a eu à gauche depuis le mois de novembre : le congrès du PS en novembre, celui de la LCR en janvier et du PCF en mars. C’était donc à dessein et en toute connaissance de cause que nous avions prévu de faire notre propre « congrès », dans la foulée, pour en tirer les conclusions politiques. Cette rencontre était donc très importante, elle arrive précisément à un moment où on a la capacité de synthétiser, de tirer profit de toutes les tentatives qu’on mène sur tous les fronts pour arriver à l’union de la gauche. Et on le matérialise sous une forme très organisée, très visible...

Qu’est ce qui vous aura le plus transformée durant ces deux jours, quels sont les temps forts que vous avez vécu ?

Moi, ce qui me plaît le plus c’est de m’apercevoir à quel point PRS a cru de façon exponentielle. L’autre jour, je rentrais du travail et, en poussant la porte du métro, j’ai vu un autocollant qui disait « la droite doit partir, la gauche doit s’unir, PRS » ! Je me suis dit que c’est fou, ce n’est ni moi ni mes camarades qui l’avons collé. Ça veut donc dire que des gens qu’on ne connaît pas collent les autocollants de PRS. Quand on ramène ça au groupe qu’on était il y a deux ans à la fondation de PRS, c’est très émouvant. Il y a une fierté, une émotion de voir comment on l’a construit, il y a une réalité aussi qui va bien au-delà de ce dont on peut avoir conscience. Et heureusement, il y a maintenant le site Internet qui va permette d’accéder à la grande masse des gens qui sont en contact avec nous, pour qu’on puisse les identifier, dialoguer avec eux et se rapprocher entre nous de façon pérenne.

Je suis également très satisfaite de la présence des délégués internationaux parce qu’on ne l’a pas vraiment suscitée. On a de nombreux projets internationaux en ce moment mais ils ne se focalisaient pas sur cette convention qui était plus nationale. Malgré cela, des délégués internationaux sont venus, de façon spontanée. Je sais aussi que, par exemple, le camarade socialiste de Prague a pris dix pages de notes sur tout ce qu’on a dit et il emmène toutes nos idées, nos messages, en Tchèquie pour l’appliquer à son tour. L’ancien maire de Liège, c’est pareil, il a pris des notes. Principalement le dernier discours de Jean-Luc Mélenchon aujourd’hui... Ici nous sommes tous à l’école les uns des autres !


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