8 octobre 2015 une puissante journée de mobilisation et de manifestations !

samedi 10 octobre 2015.
 

- A) Mobilisons-nous le 8 octobre ! (PG)

- B) CGT, FSU et Solidaires appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015

- C) L’UNEF appelle les étudiants à manifester le 8 octobre : des moyens pour étudier, un diplôme pour travailler !

- D) Ensemble, faisons du 8 octobre 2015 une puissante journée de mobilisation et de manifestations ! (Appel du Collectif Trois A)

8 octobre 2015 : les réponses sociales deviennent incontournables ! (CGT)

Dans un contexte politique et économique très tendu, fait de beaucoup d’incertitudes dans le monde du travail et où sévit une véritable violence sociale, ce premier rendez-vous d’actions interprofessionnelles unitaire de la rentrée donne de l’espoir aux salariés, aux retraités, et à la jeunesse.

Dans 160 rassemblements et manifestations, plus de 100 000 salariés, retraités, des étudiants et des lycéens ont montré leur détermination à revendiquer d’autres choix économiques et sociaux et à combattre l’austérité généralisée.

Dans de nombreux départements, cette journée de mobilisation a été marquée par de multiples initiatives et arrêts de travail dans les entreprises et établissements publics, des signatures de pétitions pour l’augmentation des salaires et des pensions, des informations grand public. Les luttes locales en cours souvent unitaires, dans le privé ou le public ont été des lieux de rassemblements exprimant la solidarité des autres salariés. Les salariés d’Air France ont à nouveau manifesté leur refus des restructurations annoncées et des milliers de suppressions d’emplois. Les personnels hospitaliers ont à nouveau réclamé des moyens supplémentaires pour travailler dans de meilleures conditions et maintenir les 35 heures…

Ce rendez-vous revendicatif s’ajoute aux multiples luttes locales pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail. Sans conteste, ce 8 octobre résonne comme un démenti à tous ceux qui prônent la fatalité et la résignation.

La CGT appelle ses organisations à débattre en grand avec les salariés afin d’élargir et amplifier la mobilisation, seule issue pour gagner du progrès social.

Montreuil, le 8 octobre 2015

A) Mobilisons-nous le 8 octobre ! (PG)

Le Parti de Gauche apporte tout son soutien aux salariés engagés dans la journée de mobilisation syndicale, le jeudi 08 octobre, à l’appel de la CGT, FSU et Solidaires pour un meilleur partage des richesses, l’amélioration des conditions de travail et la relance industrielle.

Nous poursuivrons la réflexion sur ces questions le 24 octobre à Paris, avec la tenue d’assises pour une industrie écosocialiste animées par de nombreux syndicalistes.

C’est tous ensemble que nous pourrons faire renaitre l’espoir qu’il est possible de produire autrement, partager le temps et les richesses, veiller à notre écosystème.

Pour le Parti de Gauche, c’est NON au pacte de responsabilité et aux lois Macron, Rebsamen qui s’attaquent aux garanties collectives des salariés. Nous demandons l’abandon du processus de remise en cause du droit du travail actuellement engagé avec le rapport Combrexelle.

Tous unis dans l’opposition de Gauche, luttons contre les politiques d’austérité.

A) CGT, FSU et Solidaires appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015

Durant toute cette année, les salarié-es et retraité-es se sont mobilisé-es à plusieurs reprises dans les secteurs professionnels et au plan interprofessionnel pour exprimer leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu’ils produisent.

Ces dernières semaines encore, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es et les retraité-es, exigeant leur juste dûs, autour de luttes sur les salaires et pensions. Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d’améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale, garanties collectives), le développement des services publics et la relance industrielle.

Cédant aux pressions des puissances financières, au MEDEF, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l’égalité, la justice et la solidarité.

Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l’emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié-es.

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires convient toutes les organisations syndicales et les organisations de jeunesse pour une réunion fin août afin d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique et d’évaluer les champs sur lesquels des initiatives communes pourraient être envisagées.

Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, elles réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible.

Dès à présent, elles invitent les salarié-es et retraité-es à amplifier la mobilisation autour d’une plate forme revendicative commune pour :

- Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires

- Promouvoir l’égalité salariale femmes / hommes

- Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage

- Pérenniser et améliorer les garanties collectives

- Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite

- Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques

- Conforter et promouvoir les services publics

B) L’UNEF appelle les étudiants à manifester le 8 octobre : des moyens pour étudier, un diplôme pour travailler !

La rentrée 2015 est la rentrée la plus dure pour les étudiants depuis le début du quinquennat. Sur tous les sujets qui concernent nos conditions de vie et d’étude, les voyants sont au rouge ! Aucune mesure sociale n’a été prise à la rentrée malgré la précarisation du milieu étudiant. Les universités s’enfoncent dans la pénurie et ne peuvent assumer leurs responsabilités face à la hausse des effectifs étudiants. La libéralisation du marché du travail ne fait que précariser davantage les jeunes diplômés dans leur insertion professionnelle.

Nous refusons que la précarité soit la norme pendant nos études et notre insertion professionnelle, au risque de creuser les inégalités entre les jeunes ! L’UNEF appelle les jeunes à se joindre au cortège lors de la manifestation du 8 octobre pour faire respecter leur droit aux études et à l’emploi.

Face à la précarité : investir dans le système de bourses

Les dernières annonces du gouvernent dans le cadre du Plan National de Vie Etudiante ne sont pas à la hauteur de la crise sociale. A la rentrée, les bourses n’ont été revalorisées que de 0,1%. L’UNEF refuse que l’austérité enterre définitivement l’engagement de François Hollande de mettre en place une allocation d’autonomie et revendique pour cette rentrée :

- Une revalorisation de 20% du montant des bourses

- 100 000 étudiants boursiers supplémentaires (le nombre d’étudiants dont la famille est en dessous du revenu médian mais qui sont actuellement exclus du système de bourses)

- Le doublement du nombre d’aide à l’autonomie

- Un investissement budgétaire dans les CROUS pour leur permettre d’assurer leurs missions et notamment les 40 000 constructions de logements étudiants d’ici la fin du quinquennat

Investir dans les universités pour former les jeunes

Face à une hausse démographique avec 65 000 étudiants supplémentaires à l’université, le gouvernement s’est contenté de renoncer à prélever dans les fonds de roulement des universités. Une hausse des effectifs avec des universités en pleine pénurie budgétaire et aucun moyen supplémentaire, nous connaissons le résultat : échec en licence, amphis bondés, dégradation des conditions d’études… L’UNEF refuse le statu quo et revendique l’accès et la réussite de tous à l’université en mettant fin à la sélection sociale avec :

- Un réinvestissement budgétaire de 500 millions pour répondre à l’urgence de la pénurie budgétaire

- Un plan de recrutement à long terme de 3000 enseignant-chercheurs par an, réellement financé par l’Etat et fléché vers les premiers cycles universitaires

Marché du travail : faire respecter les droits des jeunes

Alors que les jeunes subissent déjà un bizutage social important sur le marché du travail avec la multiplication des contrats précaires, les dernières mesures du gouvernement ne font qu’empirer cette situation. Alors que les jeunes représentent les 2/3 des CDD, la loi Macron qui permet aux entreprises de les renouveler une fois supplémentaire ne fera que nous précariser d’avantage.

L’UNEF refuse que les jeunes soient une variable d’ajustement sur le marché du travail et revendique :

- la reconnaissance des qualifications des jeunes diplômés et le droit au CDI

- la montée en charge de la Garantie Jeune pour assurer le droit à une aide financière et un accompagnement vers l’emploi pour tous les jeunes

C) Ensemble, faisons du 8 octobre 2015 une puissante journée de mobilisation et de manifestations ! (Appel du Collectif Trois A)

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent les salarié-es à en débattre pour construire une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre prochain.

Répondant aux demandes des organisations patronales et plus particulièrement du Medef, des actionnaires et des marchés financiers, le Gouvernement multiplie les attaques contre le monde du travail. Ses mesures dans les branches professionnelles du commerce le montre et c’est pourquoi nous sommes pleinement solidaires et partie prenante des luttes des salariés concernés.

Ainsi, les prochaines lois de finances et de financement de la Sécurité sociale organiseront une nouvelle baisse massive de la dépense publique.

Cœurs de cible des politiques d’austérité, les politiques publiques et les services publics de l’Etat, des collectivités territoriales et de la santé font l’objet d’attaques sans précédent.

La revue des missions et la réforme territoriale ont pour objectif d’abandonner ou de privatiser toute une série de missions de service public, au détriment du service rendu aux usagers, de ramener à la portion congrue les services publics de proximité implantés sur le territoire national. A l’évidence, certains veulent aussi en finir avec le Statut général des fonctionnaires.

Dans le même temps, les pouvoirs publics poursuivent les attaques contre les droits et les garanties collectives du monde du travail.

Dans le prolongement des lois sur la compétitivité, des lois Macron et Rebsamen, le Gouvernement entend ainsi s’attaquer au Code du travail avec de nouvelles attaques contre le contrat de travail, les modalités d’organisation et de réduction du temps de travail, les salaires et le SMIC.

Il s’agirait aussi de créer les conditions d’une insécurité sociale généralisée en amplifiant la remise en cause de la hiérarchie des normes c’est-à-dire la primauté de la loi, du Code du travail imposant que les accords de branche et les accords d’entreprise soient plus favorables aux salariés.

Alors que le chômage est de plus en plus massif, qu’explosent les inégalités, la précarité et l’exclusion sociale, que le droit au logement est refusé à des dizaines de milliers de familles, que l’insuffisance des salaires, des minimas sociaux, des pensions est de plus en plus criante, il nous faut imposer d’autres choix.

Pour mettre fin aux politiques d’austérité, augmenter les rémunérations, créer des emplois, réduire le temps de travail, défendre et améliorer le Code du travail, reconquérir la protection sociale, développer les investissements en assurant la nécessaire transition écologique, développer les services publics, les salariés, les privés d’emploi, les retraités sont appelés à manifester le 8 octobre 2015 par les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, l’UNEF et la FIDL.

Le Collectif 3A appelle les salariés, les privés d’emploi, les retraités, à faire du 8 octobre 2015 une puissante journée de mobilisation et de manifestations.


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