Mars Avril Mai Juin Juillet, 15 septembre … Multiplions manifestations et grèves, jusqu’au retrait

mercredi 9 novembre 2016.
 

Nos rubriques concernant les mobilisations contre la loi dite El Khomri :

Septembre 2016 http://www.gauchemip.org/spip.php?r...

Juillet Août 2016 http://www.gauchemip.org/spip.php?r...

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Mars 2016 http://www.gauchemip.org/spip.php?r...

Etude de la loi http://www.gauchemip.org/spip.php?r...

Répression http://www.gauchemip.org/spip.php?r...

Syndicats : "L’urgence est à la mobilisation"

Loi travail. Manifestation jeudi 12 mai à Paris

28 avril : choix gouvernemental de violences policières

500000 manifestants le 28 avril 2016 La lutte continue

E) 1er mai 2016 : Tous ensemble pour le progrès social, pour le retrait de la loi travail, pour un Code du travail du 21e siècle ! (CGT)

Le 1er mai est la journée internationale des travailleurs. Depuis 1890, les travailleurs et travailleuses du monde entier manifestent pour exiger de nouvelles conquêtes sociales, pour une société plus juste et solidaire.

La loi travail, contre laquelle se mobilise aujourd’hui le monde du travail, est à l’exact contraire de ses exigences : elle conduit à plus de flexibilité, plus de précarité, plus d’insécurité sociale !

La loi travail s’inscrit dans le droit fil des réformes structurelles, voulues par le Conseil européen et la commission européenne. Avant la France, les réformes engagées en Allemagne, en Grande Bretagne et ailleurs n’ont fait que précariser l’emploi. Cette façon de privilégier la rentabilité financière au détriment du travail exacerbe la crise.

Depuis de trop nombreuses années, les politiques d’austérité déstructurent nos sociétés, accroissent les inégalités, mettent à mal le monde du travail. Elles sont responsables de la montée des extrémismes car depuis toujours, l’intolérance et le rejet de l’autre poussent sur le terreau de la misère.

Ce qui est en jeu, c’est la conception même de ce que doit être le travail. Les travailleurs et travailleuses veulent que leur place soit reconnue, leurs conditions de travail améliorées, leur temps de travail diminué, leurs salaires augmentés, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes réalisées.

En résumé, ils exigent des droits nouveaux pour mieux vivre et mieux travailler, car le progrès social, la justice sociale sont les conditions incontournables pour un monde de paix et de solidarité.

Pour la CGT, la lutte contre le chômage et pour l’emploi passe par une politique ambitieuse de reconquête industrielle et de développement des services publics, l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux, une protection sociale digne de ce nom.

Pour la CGT, la lutte contre la précarité et l’exclusion passe par des droits nouveaux, par un Code du travail du XXIe siècle.

Le 1er mai 2016, manifestons POUR :

• le retrait de la loi travail,

• le Code du travail du XXIe siècle,

• un nouveau statut du travail salarié,

• l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux,

• la réduction du temps de travail à 32 h.

D) 28 avril, 1er et 3 mai : Appel des organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

Manifestations du 28 avril 2016 en cliquant sur l’adresse URL ci-dessous :

http://canempechepasnicolas.over-bl...

C) Appel intersyndical Fonction Publique pour la journée de grève et de manifestations du 28 avril

Pour les droits plus protecteurs des salarié-es du privé comme du public pour obtenir le retrait du projet de loi Travail

Nos organisations syndicales sont pleinement engagées dans le processus de mobilisation pour l’amélioration et le renforcement des droits des salariés.

Depuis plusieurs semaines, plusieurs millions d’étudiants, de lycéens, de salariés, de privés d’emploi, de retraités se sont d’ores et déjà mobilisés par la grève et dans les manifestations.

Dans la dernière période, les annonces gouvernementales en faveur des jeunes sont à inscrire à l’actif de cette mobilisation.

Néanmoins, elles ne sauraient être une réponse aux exigences portées au sujet du Code du Travail.

Le projet de loi Travail, c’est la fin de la hiérarchie des normes et de la primauté de la loi sur les accords de branche et d’entreprise, c’est travailler toujours plus pour gagner moins, c’est faciliter les licenciements, c’est la remise en cause de la démocratie sociale et des organisations syndicales…

Loin de rompre avec les politiques d’austérité mises en oeuvre au titre du pacte dit de responsabilité, les pouvoirs publics poursuivent l’entreprise d’affaiblissement des politiques publiques, des services et de l’emploi publics, avec pour conséquences la multiplication de mobilités géographiques et professionnelles non choisies, le développement de la précarité…

Des politiques d’austérité qui participent aussi de la dégradation constante du pouvoir d’achat des personnels.

Nos organisations syndicales réitèrent que la page des salaires n’est pas tournée avec l’insuffisante revalorisation de la valeur du point de l’indice à une hauteur de 1,2 %, en deux fois, et exigent la réouverture d’un processus de discussions et de négociations sur les salaires.

Alors que le statut des fonctionnaires est une garantie pour les citoyens, les attaques incessantes contre ce statut nous inquiètent, comme la remise en cause des 35 heures. Les agents de la Fonction publique sont bien concernés par le projet de loi El Khomri.

Dans un tel contexte, nos organisations syndicales appellent les personnels de la Fonction Publique, fonctionnaires et agents non-titulaires, actifs et retraités, à faire du jeudi 28 avril 2016, une nouvelle et puissante journée de mobilisation interprofessionnelle pour une autre politique au service du progrès social.

Ensemble, salarié-es du public, du privé, chômeur-euses, précaires, retraité-es, étudient-es, lycéen-ennes.

Toutes et Tous en grève et dans les manifestations, le jeudi 28 avril 2016.

B) Réussir le 28 avril et ses suites, jusqu’au retrait du projet de loi « travail » (Ensemble)

Article original : https://www.ensemble-fdg.org/conten...

Depuis début mars 2016, des centaines de milliers de jeunes, de salarié-es en CDI ou précaires, de retraité-es descendent dans la rue ou sur les places, en manifestation ou lors de Nuit debout. Avec le soutien de la majorité de la population, les deux tiers des personnes interrogées se prononçant pour le retrait du projet de loi « travail », qui remet en cause des décennies de conquêtes sociales. 28 avril, 1er Mai… Multiplions les manifestations et les grèves, jusqu’au retrait.

Au lendemain de la journée nationale du samedi 9 avril, l’intersyndicale nationale lançait l’appel à la grève et aux manifestations contre le projet de loi « travail » le 28 avril : « Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) appellent l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-nes, retraité-es à se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations le 28 avril prochain. Dès à présent, elles appellent à l’organisation d’assemblées générales dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et décider de la poursuite de l’action pour obtenir le retrait de la loi et l’obtention de nouveaux droits. »

Si l’on a pu regretter une date un peu tardive, malgré les vacances scolaires dans plusieurs régions des centaines de manifestations se dérouleront dans toute la France, le plus souvent organisées par les intersyndicales régionales et locales. Initiatives diverses, soutien aux entreprises en lutte et distributions de tracts se multiplient, tandis que les rassemblements Nuit debout, dont le nombre croît chaque jour depuis le 31 mars, préparent eux aussi le 28 avril et ses suites. Permettre la convergence entre les mouvements dits citoyens et les syndicats est l’un des enjeux pour gagner le retrait du projet de loi, la mobilisation de la jeunesse semblant marquer le pas en cette période de vacances de printemps.

Dans les entreprises, les appels à la grève devraient être très suivis tant les sujets d’exaspération, souvent en lien avec le projet de loi, sont nombreux. L’appel à préparer la grève reconductible rencontre déjà un écho dans plusieurs secteurs, privé ou public. Ainsi la fédération CGT du spectacle a lancé un préavis de grève à partir du 28 avril contre le projet de loi El Khomri et contre la remise en cause des droits des intermittent-es par l’Unedic. Quelques appels sectoriels à la grève reconductible à partir du 28 avril ou à partir du 3 mai (début de l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale) sont rendus publics, comme celui de Solidaires fonction publique qui a déposé un préavis de grève couvrant la période du 1er au 31 mai. Le 26 avril, les cheminots seront en grève nationale unitaire contre un projet de décret régressif, et Sud Rail a déposé un préavis de grève reconductible jusqu’à la fin mai tandis que la CGT appelle à la grève le 28 avril (voir l’article sur la grève SNCF sur le site).

Comme il se doit, les débats du 51e congrès de la CGT ont beaucoup porté sur la mobilisation en cours et sur la nécessité d’une grève reconductible (voir l’article de Jean-Claude Mamet, http://syndicollectif.fr/51eme-cong...). Les congressistes de la CGT ont adopté un appel à amplifier la mobilisation, laissant la question de la grève reconductible entre les mains des salarié-es : « D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social. » (http://cgt.fr/Appel-du-51eme-congre...)

L’assemblée populaire de Nuit debout Paris vient d’adopter une proposition de François Ruffin* et de la commission « convergence des lutes » que les manifestations du 28 avril et du 1er Mai et les suivantes « donnent lieu à des moments de fraternité place de la République » : « Syndicats / Debout : Leur faire peur. Participants à la Nuit Debout ou/et membres de syndicats, nous souhaitons un rapprochement entre ces deux branches du mouvement contre la loi El Khomri et son monde. »

Un premier pas vers la jonction entre les mouvements et syndicats qui luttent contre la loi El Khomri ?

Alice Queval

* Journaliste, fondateur de Fakir et réalisateur du film documentaire satirique Merci Patron !, sorti le 24 février 2016.

A) Loi « Travail ». Rendez-vous dans la rue le 28 avril (Humanité Dimanche)

Article original : http://www.humanite.fr/loi-travail-...

L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations pour le retrait du projet de loi, le 28 avril, avant un 1er Mai de lutte. Objectif : mettre la pression sur les députés qui examinent le texte à partir du 3 mai.

On veut obtenir le retrait du projet El Khomri, c’est maintenant qu’il faut mettre le paquet ! CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent les salariés, les étudiants et les lycéens à « se mobiliser à nouveau par la grève et à participer massivement aux manifestations » le 28 avril et, dans la foulée, le 1er Mai. Les manoeuvres du gouvernement pour tenter de diviser l’intersyndicale en donnant en partie satisfaction à l’UNEF sur ses revendications sur l’insertion professionnelle ont échoué. Le syndicat étudiant, comme les autres organisations, continue de revendiquer le retrait du texte. À défaut d’être entendus par le gouvernement dont ils dénoncent « l’entêtement », les syndicats veulent mettre la pression sur les députés alors que l’examen du texte débutera à l’Assemblée nationale le 3 mai. Les aménagements apportés successivement par le gouvernement puis par la commission des Affaires sociales du Palais-Bourbon n’ont pas levé toutes les oppositions parmi les parlementaires.

« Le travail d’amendement devra se poursuivre », a ainsi reconnu le député socialiste et rapporteur du texte, Christophe Sirugue, tandis que François Hollande, lors de l’émission « Dialogues citoyens » du 14 avril, a ouvert la porte à « des corrections » supplémentaires pour vaincre les réticences. Le président de la République et son gouvernement ne sont pas assurés de rassembler une majorité de députés. À un an de la présidentielle, ceux de droite ne veulent pas mêler leurs voix à celles de la majorité. Ceux du Front de gauche sont irrémédiablement opposés au texte. Au sein des groupes des radicaux de gauche, d’EELV, et surtout du groupe socialiste, le doute grandit. Alors que la réélection de Mobilisation contre la loi el Khomri à l’appel des syndicats et des syndicats étudiants, à Paris.

François Hollande paraît chaque jour plus improbable, beaucoup s’interrogent sur l’intérêt de soutenir un texte fortement impopulaire alors qu’eux-mêmes remettront en jeu leur mandat. Pour « les interpeller », les initiateurs de la pétition en ligne viennent de mettre en place un dispositif (loitravail.lol) qui permet, via les réseaux sociaux ou par courriel, de demander à son député de rejeter le texte. Gageons que les 1,3 million de pétitionnaires écriront à leur parlementaire.


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