Nouvelle journée d’actions le 5 juillet

lundi 4 juillet 2016.
 

B) Loi travail : Le 5 juillet on continue ! (Parti de Gauche)

Au nez et à la barbe de tous les médias dominants qui ne cessent de prédire depuis 3 mois l’essoufflement du mouvement contre la loi travail, la manifestation de ce mardi 28 juin a réuni autant de monde que jeudi dernier !

Pourtant, le ministre Cazeneuve n’avait pas lésiné sur le dispositif policier. Après avoir échoué à interdire la manifestation du 23 juin, le gouvernement a tout fait pour empêcher les manifestants de défiler : check point à chaque accès sur le parcours avec fouille des sacs, fermeture de nombreuses stations de métro, refus d’accès au matériel des stands prévus sur le parcours et même certains camions syndicaux bloqués ! Pire, la Bourse du travail où se tenait une assemblée générale des intermittents a fait toujours l’objet d’un nassage par la police pendant 6 heures. Cette atteinte aux libertés syndicales est intolérable !

Ne leur en déplaise, une nouvelle date de manifestation est prévue le 5 juillet, premier jour du dernier passage de la loi devant l’Assemblée. Et qu’ils se le disent, 70% des français s’opposent au recours au 49-3. Que ce gouvernement retire le texte de loi ou que les députés qui s’y opposent le censurent !

Danielle Simonnet - Co-coordinatrice politique du Parti de Gauche

A) Nouvelle journée fixée par l’Intersyndicale au 5 juillet

L’intersyndicale opposée à la loi travail a remis mardi matin à l’Elysée des résultats partiels de sa votation citoyenne contre la loi travail à laquelle plus de 700.000 personnes ont participé.

En tout, quelque 704.129 personnes ont voté dans 15.796 bureaux de votes, selon un document signé par les sept leaders de l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, Fidl). Parmi eux, 92% ont voté pour le retrait du texte, 8% pour son maintien.

Les représentants syndicaux sont arrivés peu avant 10H à l’hôtel de Marigny, annexe de l’Elysée, avec plusieurs cartons "votation loi Travail" posés sur des diables, et en sont ressortis au bout de dix minutes. "Ce sont les premiers résultats. Cette votation continue", a indiqué Virginie Gensel, membre du bureau de la CGT, après un "rendez-vous très court" avec Michel Yahiel, le conseiller social de François Hollande. "On a des chiffres qui tombent d’heure en heure", a-t-elle ajouté, jugeant le résultat "très significatif du rejet des citoyens, des salariés, des jeunes". "Maintenant, on attend toujours les vraies réponses", a déclaré Mme Gensel, alors que les organisations syndicales et patronales doivent être reçues en réunions bilatérales à Matignon mercredi et jeudi.

Cet après-midi, au départ de la manifestation parisienne pour le retrait de la loi « travail », à la veille d’une rencontre à Matignon avec Manuel Valls, le numéro un de la CGT a prévenu qu’« une nouvelle journée d’actions était programmée le 5 juillet », jour du retour du projet à l’Assemblée nationale. Interrogé sur le rendez-vous de mercredi avec le Premier ministre, il a souhaité ne pas être reçu "uniquement pour boire le café", en réaffirmant son opposition de fond au projet de loi travail et notamment à l’article 2 sur la primauté d’un accord d’entreprise en matière de temps de travail sur l’accord de branche. "Si le Premier ministre nous reçoit, c’est qu’il a des réponses à nous donner", a-t-il dit.

"Nous avons remis des propositions à la ministre (Myriam El Khomri, ndlr), j’espère qu’ils vont apporter des réponses. Je constate que sur la question du dumping social généralisé, depuis plusieurs mois, personne ne nous apporte de réponse". Le numéro un de la CGT a rappelé la position des opposants au projet de loi. "Il faut que les branches priment sur les accords d’entreprise. C’est clair, net et précis". Manuel Valls et Myriam El Khomri recevront mercredi et jeudi les organisations syndicales et patronales pour "faire le point" sur les sujets d’accord et de désaccord.

M. Martinez a critiqué les conditions de sécurité aux abords de la manifestation. "C’est absolument scandaleux de venir en manifestation et de subir des palpations au corps, on est plus contrôlés que pour rentrer dans un match de foot", a-t-il lancé. Le défilé de mardi entre Bastille et la place d’Italie se déroule sous haute surveillance.


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