23 24 juillet 1983 Début du génocide des Tamouls

dimanche 24 juillet 2022.
 

Le pogrom de Juillet Noir 1983 grand tournant historique, marqua le paroxysme de la violence infligée aux Tamouls : meurtre en masse des Tamouls par les cingalais avec le soutien des militaires Singhalais, humiliations publiques, arrestations arbitraires, immolations et commerces des Tamouls incendiés.

Officiellement plus de 4000 civils tamouls (en réalité plus de 20 000 personnes), notamment des enfants, furent tués, jetés dans du goudron chauffé, éviscérés, écrasés contre les murs et violés. Plus de 150 000 personnes se retrouvèrent sans abris du jour au lendemain. Les propriétés des Tamouls furent saccagées et incendiées.

À partir du 23 Juillet 1983, les foules cinghalaise ont été guidées, armées, et parrainées par le gouvernement sri-lankais pour mener à bien un saccage contre les Tamouls au Sri Lanka.

Les observateurs internationaux, y compris la Commission internationale de juristes ont caractérisé les événements du "Black Juillet Pogrom" comme un génocide contre le peuple Tamoul.

Trente-trois ans après le pogrom Juillet Noir qui a tué des milliers de civils tamouls innocents, les Tamouls vivant dans le Nord-Est du pays continuent de subir des violations des droits de l’homme et le génocide est toujours d’actualité sous différentes formes.

Les Tamouls ont enduré des exemples non seulement bien documentés de persécution violente avec la conséquence du génocide physique, mais aussi un système plus lent et délibéré visant à détruire leur culture et leur subsistance.

Le génocide continu des Tamouls d’aujourd’hui est effectué par le biais d’une occupation militaire brutale et un programme délibéré de colonisation cinghalaise. L’armée contrôle tous les aspects de la vie individuelle, sociale et professionnelle et l’occupation militaire menace la sûreté et la sécurité des Tamouls.

Le refus du Sri Lanka à prendre des mesures concrètes pour remédier aux violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire signifie que la seule façon de déterminer les faits et identifier les responsables est par le biais d’une enquête indépendante, impartiale et internationale.

Contact : Mariyathas Mohanraj Le Collectif La Paix au Sri Lanka Email : Boscomm dbh gmail.com Tél : 00.33.6.23.49.14.06 Fax : 00.33.1.79.75.88.23


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