LA REGRESSION SOCIALE ELUE ! Ce qui nous attend...

jeudi 18 mai 2017.
Source : Front Social
 

Fin du suspens… Emmanuel Macron est élu président de la République ! Dès maintenant, mobilisons nous pour lui montrer que la rue compte bien se faire entendre et combattre ses projets de régressions sociales.

Salarié.es du privé comme du public, chômeur.ses, précaires, étudiant.es, toute la jeunesse, retraité.es, smicard.es, sans-papiers, sans-logis, qui survivons avec le RSA, habitants des villes, des villages et des banlieues… le 8 mai, 1er jour du quinquennat Macron, souhaitons lui la bienvenue en manifestant tous ensemble pour le progrès social et contre ses lois anti-sociales. Venez nombreux.ses, pour ne pas le laisser agir à sa guise

PETIT APERÇU DE CE QUI NOUS ATTEND POUR LES PROCHAINES ANNÉES

1. Ce président « moins le quart » a-t-il la légitimité politique de s’en prendre aux chômeurs ? C’est pourtant ce que prévoit son programme ! Sous couvert d’une « assurance chômage universelle » financée par une hausse de la CSG (contribution sociale généralisée), il veut détruire un pan entier de l’assurance sociale. Comment ? remplacer les cotisations salariales chômage (2,4% du salaire brut) par une hausse de l’impôt CSG de 1,75%. Le procédé est une rupture majeure avec l’assurance sociale puisque c’est l’impôt fixé par l’Etat qui lui remet les clés de l’indemnisation des chômeurs.

La CSG est un impôt collecté par l’État dédié au financement de a Sécurité sociale. Elle représente 90 milliards de recettes fiscales, soit plus que l’impôt sur le revenu. Ces 90 milliards constituent 20% des recettes de la Sécurité sociale. L’État Macron accentue son poids et en prend le contrôle.

Dans le même mouvement, la gouvernance de l’UNEDIC reviendra intégralement au gouvernement Macron. Etatiser n’est pas son credo, sauf quand il s’agit d’affaiblir la protection sociale et la transformer en impôts.

L’indemnisation chômage, sur le modèle allemand, serait conditionnée par l’acceptation du chômeur de l’offre d’emploi, au bout de 2 propositions qualifiées de décentes, ou de crédibles. Qui le décidera ? Des commissaires de Pôle Emploi, comme chez Angela Merkel, dotés de pouvoirs d’investigation quasi judiciaire ?

2. Macron moins le quart a bien d’autres projets que cette mesure phare contre les chômeurs.

Transformer le régime de Sécurité sociale en matière de retraite par un système réputés « par points », qui a comme vertu d’obliger par un effet arithmétique d’obliger le salarié à courir après la valeur des points qui lui sont attribués. Les patronats des pays anglo-saxons se félicitent chaque jour de cete éthode de la carotte.

Transformer le CICE, crédit d’impôts aux employeurs, en cadeau permanent, car Macron en fait un allègement définitif des cotisations patronales à la protection sociale.

Continuer le massacre austéritaire de l’hôpital (-15 milliards de dépenses publiques), et retirer 45 autres milliards au service du citoyen, selon la logique libérale qui prévaut dans l’Union européenne

Le lourd casier antisocial du président moins le quart Ce projet annoncé et bien d’autres suggérés dans le programme du candidat, s’ajoute au lourd passé anti-social du ministre e Hollande :

Contourner de façon définitive le Code du Travail en deux lois 49:3

Dénaturer les Prud’hommes par leur mise sous tutelle, dissuader d’y avoir recours par une politique forfaitaire d’indemnisation des licenciements abusifs.

Faciliter les licenciements

Désarmer le comite d’entreprise par notamment suppression de la peine d’emprisonnement associée jusqu’ici au délit d’entrave.


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