Après le 12, construisons la mobilisation. Mobilisons-nous les 21 et 23 septembre !

mardi 19 septembre 2017.
 

Pas de doute : dès le 12 septembre, nous avons vécu une première journée du niveau de celles du printemps 2016. Même le gouvernement, en ergotant sur les chiffres, finit par reconnaître une participation égale à la première manifestation en mars 2016 !

Un mouvement puissant peut se développer. L’entrée en lutte possible des étudiants et lycéens, directement menacés par le même train de décisions qui visent à nous rendre tous plus dépendants du « marché du travail », la participation de syndicalistes CFDT, FO, CFTC, malgré les positions officielles nationales, tout comme la mobilisation inhabituelle de la CGC, témoignent des potentialités de la confrontation qui s’amorce. Ensemble soutien la nouvelle journée de mobilisation, le 21 septembre, pour amplifier le mouvement à la veille du dépôt des ordonnances par le gouvernement

Ensemble ! appelle également à manifester massivement le samedi 23 septembre, à l’appel de la France Insoumise, pour poursuivre et amplifier la dynamique qui se dessine. A cette occasion, il faut créer les conditions du rassemblement le plus large, pour créer un meilleur rapport de forces vis-à-vis du gouvernement. Une réunion de toutes les forces déjà dans l’action est possible et permettrait d’avancer ce sens.

L’objectif doit être de construire, dans la durée, un mouvement « Tous ensemble », par les manifestations, les grèves, capable de bloquer l’offensive du gouvernement qui s’attaque aussi au logement social, comme aux retraités, aux finances des collectivités locales, à la SNCF....

Des députés, dans un Parlement élu par moins de 50 % des électeurs, ne peuvent pas s’octroyer le droit anti-démocratique de changer, pour plaire à Jupiter, les conditions de vie quotidienne pour la quasi totalité de la population. Ce débat doit avoir lieu.

Une campagne d’explications pratiques s’impose pour élargir et consolider le rejet qui s’exprime. Ces ordonnances feraient disparaître toute présence de syndicalisme dans les PME et donc priveraient de droits démocratiques élémentaires plus de 50 % des salarié.e.s du privé ; elles ramèneraient à encore plus de précarité l’emploi des femmes ; elles ruineraient la possibilité syndicale de veiller aux conditions de sécurité et de santé au travail.

La bataille est engagée, sur les ordonnances. Elle peut paralyser la politique du « choc » que cherche ce gouvernement qui veut étouffer les réactions populaires sous le nombre des projets.

Le succès du 21, celui du 23, auront un rôle décisif pour combattre aussi tous les autres mauvais coups de cette vraie droite au gouvernement.

Communiqué d’Ensemble ! du 14 septembre 2017.


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