Maintenant il faut un recours contre l’abus de pouvoir médiatique

dimanche 10 décembre 2017.
 

On a vu dans « L’Émission politique » de France 2 ce qu’est l’abus de pouvoir médiatique. Ce n’est pas la première fois . Mais comme la première fois n’a pas été punie, il y en a eu d’autres, de plus en plus offensantes, de plus en plus grossièrement manipulatrices.

Ici les journalistes Léa Salamé, François Langlet et Nathalie Saint-Cricq ont organisé un traquenard médiatique. Ils ont abusé de leur autorité pour truquer des chiffres et mentir délibérément. Ils ont faussé l’identité de personnes convoquées sur le plateau pour incarner « des Français moyens ». Ils ont donné les moyens d’une défense des pesticides et des voleurs du fisc. Auprès de qui se plaindre ? Où faire redresser la situation ? Quelle sanction faire appliquer pour dissuader de recommencer ? Il n’y a rien sauf le lourd appareil judiciaire et l’extrémité de la plainte en diffamation. Mais la plainte pour mensonge, manquement à la déontologie, escroquerie aux témoignages n’a aucune instance professionnelle déontologique pour être reçue. Je propose donc qu’un tel recours existe. Je propose qu’il existe un tribunal professionnel qui puisse être saisi et qui ait le pouvoir de sanction symbolique contre les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs. conseil deontologie

Signez la pétition pour la création d’un Conseil de déontologie du journalisme.

Je vais donc lancer avec mes amis une pétition en ce sens. Une telle instance, m’a-t-on dit, existe en Belgique. Pourquoi n’existerait-elle pas en France ? Pourquoi serions-nous abandonnés aux manœuvres de gens aussi dépourvus de scrupules que nous venons de le voir avec cette « Émission politique » ou l’une quelconque des actuelles prestations du « service public » de l’information ? Est-il déontologiquement acceptable qu’un Aphatie poste un ou deux tweet par jour contre la France Insoumise ? Qu’un Cohen ait pu inventer cette polémique sur l’Alba dans la campagne présidentielle sur la base d’informations fausses. Qu’un Lenglet dise des porte-parole d’un parti d’opposition qu’ils « aboient » et d’un chef d’État qu’il est corrompu sur la base d’une fausse information, rejetée même par l’opposition du pays concerné ? Cette honte doit cesser. La France ne doit pas devenir cette République bananière où les favoris du régime ont le droit a tous les abus de pouvoirs symboliques au mépris de la vérité et de la dignité la plus élémentaire.


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