Le ministre du Pouvoir Populaire de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix Néstor Reverol a souligné avoir des preuves concrètes provenant de l’Armée colombienne elle-même qui s’opposent à ces prétentions.

« Nous avons des informations et des preuves importantes de la captation et du recrutement de Vénézuéliens par l’Armée de Colombie. Il s’agit d’un fait très grave : ils leur donnent des facilités pour les papiers d’identité, la carte d’identité et ensuite ils sont incorporés, immédiatement, au service militaire obligatoire. »

Il a indiqué que des unités de l’Armée colombienne, au nord de Santander, ont déjà récupéré environ 150 Vénézuéliens en ciblant particulièrement ceux qui ont des connaissances militaires et dans le domaine de la police et auxquels ils donnent un endoctrinement « intense et exigeant. »

« Avec ce plan d’incorporation de Vénézuéliens, l’Armée de Colombie, en particulier sur la zone frontalière qui se caractérise par la présence de groupes violents, de paramilitaires, de guérilléros et de bandes criminelles, ceux-ci pourraient créer les conditions pour provoquer des événements graves qui seraient utilisés par l’Armée de Colombie comme faux positifs et justifier un acte d’ingérence qui viole notre souveraineté nationale et nous le dénonçons. »

Pour finir, Reverol a donné son aval aux instructions données par le président Nicolás Maduro pour établir une communication directe avec le ministre de la Défense de la Colombie pour coordonner des mécanismes permanents sur la base de cette dénonciation.

T/Meibert García