Sur la 2ème circonscription de l’Aveyron, réponse de Marie Lou Marcel et des socialistes sur la question des retraites et du vieillissement

dimanche 3 juin 2007.
 

Madame, Monsieur,

Pour le Parti Socialiste, l’allongement de la durée de vie est un progrès. Il ouvre de nouvelles dimensions à la vie familiale, à la vie associative, à la solidarité entre générations. Il importe donc de consolider notre système de répartition pour en garantir l’avenir, la retraite à 60 ans devant demeurer un droit.

Sur cette base, une négociation doit s’ouvrir, dans les plus brefs délais avec les partenaires sociaux pour prévoir :

Un niveau minimal de pension garanti proche du SMIC.

Une modification dans un sens plus favorable des conditions d’évaluation du taux de remplacement.

De meilleures possibilités de choisir son départ à la retraite.

Des dispositions justes et équitables dans la prise en compte du travail pénible.

Les évènements liés à la Canicule de l’été 2003 ont montré la nécessité de mener des politiques d’aide aux personnes âgées seules, en mauvaise santé et souvent démunies !C’est pourquoi des mesures de solidarité fortes sont nécessaires pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes :

Par le développement de la politique de maintien à domicile, la simplification des procédures et des mesures de solidarité forte pour l’assistance à domicile.

Par le financement de structures collectives, en particulier celles permettant la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, et l’amélioration des structures d’accueil du grand âge en renforçant la formation du personnel.

Par la garantie du financement de l’APA : création d’une contribution spécifique, abrogation de la loi instaurant la journée nationale de solidarité, l’instauration du risque dépendance en tant que cinquième risque de sécurité sociale.

Par la mise en place d’une conférence nationale annuelle des personnes âgées et du vieillissement qui réunira tous les acteurs de ces politiques.

La situation de notre département nécessite en outre une approche particulière. Elle se caractérise par :

Le retard pris dans la transformation en EHPAD des établissements d’accueil.

L’insuffisance des taux d’emploi dans les établissements.

L’absence de systèmes d’information et de coordination territoriaux.

Une approche comptable - que je récuse - de la gestion du grand âge.

Enfin, comment ne pas évoquer le coût de l’hébergement en établissement spécialisé pour des personnes aux ressources modestes .

Ce n’est pas en soi que les établissements soient chers - si le personnel était en nombre insuffisant, ils seraient encore plus coûteux - c’est que les résidents sont mal remboursés .

L’allongement de la durée de la vie est une chance pour les individus et un défi pour la société. Il s’agit d’un enjeu majeur pour nos territoires. C’est un défi qu’en tant que députée je souhaite relever.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message