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1) Notre tête de liste est désignée. C’est Manon Aubry (Jean-Luc Mélenchon)
2) Qui est Manon Aubry ?
Une militante associative de haut niveau qui nous apporte sa compétence et son savoir-faire dans le domaine central de la lutte contre la fraude fiscale en Europe et en France. Sa présence en tête de file exprime un choix de la part des insoumis. Le Mouvement n’est pas une fin en soi. Sa vocation est de construire la large convergence dont le pays aura besoin comme alternative politique aux équipes néo libérales de gauche et de droite qui se sont succédé au pouvoir de Sarkozy à Hollande puis Macron.
La présence conjointe sur une liste où se trouvent à la fois Emmanuel Maurel et Manon Aubry aux côtés de tant de personnes sans appartenance de parti est un signal que nous envoyons à toutes les bonnes volontés qui, dans le pays, savent que les Insoumis sont les rassembleurs sur qui compter pour écrire la suite de l’Histoire de notre pays quand il voudra changer de cap. Et quand la période est celle de la révolution citoyenne, c’est un atout décisif !
Qui es-tu ?
Je suis Manon Aubry, j’ai 29 ans et j’ai été ces quatre dernières années la porte-parole d’une ONG de lutte contre l’évasion fiscale et les inégalités. J’y ai mené des travaux de recherche sur les paradis fiscaux ou les grandes entreprises et plaidé en faveur d’un partage plus équitable des richesses auprès des médias, du grand public et des acteurs politiques. En parallèle, j’enseigne les droits de l’Homme à Sciences Po Paris.
Comment a commencé ton engagement ?
Mon engagement a commencé tôt : dès mes années lycéennes dans le Var, j’ai coordonné la mobilisation contre les réformes Fillon et le Contrat Première Embauche et milité pour le Non au référendum sur le Traité Constitutionnel Européen en 2005. J’ai ensuite poursuivi mon engagement dans un cadre syndical à l’UNEF lors de mes études à Sciences Po. C’est enfin sur le plan professionnel que je me suis engagée, en travaillant dans différents pays d’Afrique dans l’humanitaire et les droits de l’homme. Après avoir passé mes quatre dernières années au sein d’une ONG à traquer ceux qui ne paient pas leurs impôts et alerté sur l’explosion des inégalités, c’est avec grand honneur que je rejoins La France insoumise pour prolonger mon engagement, avec le souhait de pouvoir accéder à un rôle différent qui complète celui, essentiel, de la société civile.
Quel est le combat que tu portes ou que tu souhaites mener ?
Dans le prolongement de mon engagement de ces dernières années, le premier combat que je souhaite mener est celui de la lutte contre l’évasion fiscale. Après la succession de scandales d’évasion fiscale en Europe, qu’a fait l’Union européenne ? Une liste de paradis fiscaux sur laquelle il ne reste que 5 Etats dont aucun paradis fiscal notoire et surtout aucun pays européen comme l’Irlande ou le Luxembourg. Il est temps d’avoir une action forte à l’encontre des paradis fiscaux et de faire de la justice fiscale une des priorités de l’Union européenne !
Source : https://www.ouest-france.fr/politiq...
C’est un profil atypique qui va mener le parti de Jean-Luc Mélenchon aux élections du 26 mai 2019. Manon Aubry, porte parole de l’ONG Oxfam, passe donc de la société civile au monde politique.
La porte-parole de l’ONG humanitaire Oxfam franchit le Rubicon et rejoint l’arène politique en première ligne. Manon Aubry est devenue officiellement dimanche la tête de liste de La France insoumise aux élections européennes du 26 mai 2019. Cette femme de 29 ans permet ainsi au parti de Jean-Luc Mélenchon d’ouvrir sa liste au-delà de son propre camp.
Manon Aubry possède un profil atypique. Originaire de Saint-Raphaël dans le Var, elle a milité dans un premier temps à gauche. D’abord, contre la constitution européenne et la réforme Fillon dans l’Éducation nationale en 2005. Puis en 2006, elle participe au blocage de son lycée contre le projet de Dominique de Villepin sur le contrat première embauche (CPE) en 2006. Elle rejoint les rangs du syndicat étudiant proche du PS, l’Unef, lorsqu’elle monte à Paris pour faire Sciences Po.
Mais après son diplôme en Affaires internationales et droits de l’homme, elle choisit de prendre la voie associative, et notamment l’aide humanitaire en Afrique. Elle va ainsi vivre au Liberia, puis presque deux ans en République Démocratique du Congo. Elle est embauchée dans plusieurs associations avant de rejoindre Oxfam en 2014.
Cette ONG à dimension mondiale, dirigée en France par l’ancienne ministre écologiste Cécile Duflot, se bat contre les inégalités et la pauvreté. Dans ce cadre, elle participe à la publication en 2017 d’une étude intitulée « Banques en exil : comment les grandes banques européennes profitent des paradis fiscaux ».
Manon Aubry compte faire de ce sujet un des axes de sa campagne avec La France insoumise. Elle raconte aussi à Libération sa volonté de passer « du rôle de vigie citoyenne au rôle de décideur politique pour ouvrir les portes du pouvoir au monde associatif. »
Aperçue cet été lors de la rentrée politique du parti de Jean-Luc Mélenchon à Marseille, elle a attendu plusieurs semaines avant de donner son accord à l’ancien candidat à la présidentielle. Elle va mener une liste mélangeant personnes engagées et marquées à gauche (Léila Chaibi, Marina Mesure…) et personnalités rompues aux arcanes de la politique (Manuel Bompard, Emmanuel Maurel ou Younous Omarjee). Elle promet de ne pas taper sur les autres partis de gauche, comme Générations ou Place publique, qui l’avaient également approchée dans la perspective des européennes.
Autre promesse : continuer à pratiquer le water-polo, dans son club du nord de Paris. Un sport exigeant, connu pour sa dureté et où il faut savoir garder la tête hors de l’eau.
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