Gilets Jaunes : universitaires, intellectuels, et artistes solidaires

mardi 22 janvier 2019.
 

Nous reproduisons ici une pétition initiée par des universitaires, pétition "ouverte à la signature de toutes les citoyennes et tous les citoyens qui en approuvent les termes et les idées".

Nous ne serons pas les chiens de garde de l’État !

Solidarité des universitaires, des intellectuels et des artistes avec les Gilets Jaunes !

Qui aurait cru qu’un gilet suffirait à ébranler l’État ?

Nous assistons depuis deux mois à un mouvement populaire de grande ampleur soutenu par une grande partie des Français. Ce mouvement a pris le gilet jaune comme symbole. Ce gilet de sauvetage qui signale le danger est devenu un cri de ralliement contre la casse sociale en marche : "ne nous écrasez pas" ! Il permet de rendre visibles ceux qui restent d’ordinaire invisibles. En occupant pacifiquement des ronds-points, les Gilets Jaunes s’inspirent à leur manière des occupations d’usines de Juin 36 et de Mai 68, et de mouvements de contestation plus récents comme les Printemps arabes, les Indignés espagnols ou Occupy aux USA.

Le mouvement des Gilets Jaunes a montré à nouveau que, face à un pouvoir prêt à tout pour imposer ses "réformes", seule la lutte permet de gagner : occuper, bloquer, manifester, toucher les lieux sensibles de l’État, de l’économie, de la finance. Tisser des liens, inventer des solidarités, s’organiser pour tenir, fédérer les colères, rechercher des convergences, créer de nouvelles formes de résistance, penser de nouvelles manières de faire de la politique.

Confronté à ce mouvement, l’État a choisi la voie de la répression policière et judiciaire. Il envisage désormais de ficher les manifestants pour pouvoir procéder à des interpellations préventives. Alors que les armes employées par la police ont déjà entraîné blessures et mutilations chez des dizaines de manifestants, de nouvelles consignes d’"extrême fermeté" viennent d’être données aux préfets et aux procureurs. Pour justifier cette politique de confrontation brutale, les autorités s’efforcent par tous les moyens de discréditer les Gilets Jaunes. Ainsi, Emmanuel Macron les a stigmatisés comme une "foule haineuse" qui serait à la fois xénophobe, homophobe et antisémite… L’État peut compter sur la complicité de certains médias qui montent en épingle le moindre incident pour faire passer les Gilets Jaunes pour des racistes et des fascistes. Il peut également compter sur ses chiens de garde, ces intellectuels médiatiques qui se sont empressés de les dénoncer comme des "barbares" et des "gilets bruns". L’un d’eux vient même de féliciter la police pour avoir "sauvé la République" !

Beaucoup d’universitaires, d’intellectuels (enseignants, chercheurs, etc.) et d’artistes s’en sont tenus jusqu’à maintenant à un silence prudent, y compris ceux qui affichent leur sympathie pour la gauche et l’extrême-gauche. Sans doute parce que ce mouvement échappe aux catégories habituelles du jugement politique – imprévisible, inclassable, comme Mai 68 en son temps, comme tout événement historique digne de ce nom. Certains ont pris position en faveur de ce mouvement populaire, mais leur parole est ignorée par les médias dominants. C’est ce silence que nous voulons contribuer à briser, en affirmant publiquement notre solidarité avec les Gilets Jaunes et en appelant les intellectuels, les universitaires et les artistes à les rejoindre.

Il s’agit certes d’un mouvement hétérogène, traversé de multiples contradictions, et qui fait l’objet de tentatives d’infiltration et de récupération de la part de l’extrême-droite. Il importe de demeurer vigilants face à toute dérive complotiste, raciste ou homophobe. Mais ces dérapages restent le fait d’une petite minorité et ne peuvent en aucun cas servir de prétexte pour déconsidérer l’ensemble des Gilets Jaunes. Tout en condamnant sans réserve les menaces de mort envers des élus ou envers des Gilets Jaunes accusés de "trahison", nous contestons l’usage indifférencié du terme violence qui confond les violences physiques contre les personnes, qui sont inacceptables, et les dégradations de biens (voitures brûlées, vitrines brisées ou porte de ministère enfoncée…) qui accompagnent toujours les soulèvements populaires. Sans oublier que, comme l’écrivait Brecht, « On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent / Mais on ne dit jamais rien de la violence / Des rives qui l’enserrent ».

Le mouvement des Gilets Jaunes est né d’une exigence d’égalité et de justice, d’une protestation contre la destruction du "modèle social français" et la précarisation de larges couches de la population, encore accélérées par les réformes d’inspiration néo-libérale menées au pas de charge et sans concertation par Emmanuel Macron. Ce mouvement témoigne d’une demande de reconnaissance, de la volonté d’être écouté et respecté, face à l’arrogance méprisante d’un gouvernement de technocrates qui se jugent « trop intelligents, trop subtils » pour être compris par un peuple d’« illettrés », de gens « qui ne sont rien ».

En partant d’une révolte anti-fiscale, le mouvement des Gilets Jaunes a connu une politisation rapide qui s’est effectuée en dehors de tous les partis. On a assisté à l’émergence de revendications radicales portant sur les institutions et l’exercice du pouvoir. En se référant aux traditions historiques de la Révolution française (cahiers de doléances, appel à des États Généraux, "marche des femmes"…), les Gilets Jaunes ont réveillé l’idée de citoyenneté active fondée sur la compétence du peuple. On commettrait une grave erreur en condamnant comme "populistes" ou réactionnaires leur revendication de "référendum d’initiative citoyenne" ou l’appel des Gilets Jaunes de Commercy à créer partout des "comités populaires" de citoyens et à les fédérer dans une "assemblée des assemblées".

L’exigence d’une expression directe de la volonté populaire, la revendication d’un contrôle des élus par leurs électeurs qui les soumettrait à un mandat impératif et révocable : tout cela appartient à la tradition démocratique et révolutionnaire, depuis les Sans-Culottes, la Révolution de 1848 et les Communards jusqu’aux Conseils ouvriers du XX° siècle. Le refus de toute délégation de pouvoir qui caractérise la plupart des Gilets Jaunes s’inscrit dans la même tradition, celle de la démocratie radicale et libertaire, ravivée par la mémoire des révoltes trahies.

Aujourd’hui, le mouvement des Gilets Jaunes est à la croisée des chemins. Même s’il ne doit pas être surestimé, le risque existe que l’extrême-droite arrive à lui imposer son orientation autoritaire, haineuse et xénophobe. C’est la responsabilité historique de la gauche de ne pas lui laisser le champ libre.

Pour toutes ces raisons, nous appelons les universitaires, les intellectuels et les artistes fidèles aux idéaux d’émancipation à soutenir activement les Gilets Jaunes, à relayer leurs revendications et à les rejoindre dans la lutte.


Ce texte est une pétition ouverte, pour la signer cliquer ici

Liste des premiers signataires :

Naïm Aït-Sidhoum, cinéaste ; Karen Akoka, maitresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre ; Michel Andrieu, cinéaste ; Armelle Andro, professeure de démographie. ; Hervé Amiot, doctorant en géographie, Paris ; Jean-Loup Amselle, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris ; Fabien Archambault, Université de Limoges

Valerie Arnhold, doctorante en sociologie et ATER à l’Université Paris Dauphine ; Stéphane Arnoux, cinéaste ; Nicolas Aude, ATER en littérature comparée, Université de Lille ; Michel Barthélémy, Sociologue, CNRS, Paris ; Yves Baumgarten, professeur de philosophie en lycée ; Stéphane Beaud, sociologue, université de Poitiers ; Emma Ben Abdallah, Doctorante en droit, Université Lumière Lyon 2 ; Maxime Benatouil, militant à l’Union juive française pour la paix ; Judith Bernard, metteure en scène, enseignante

Alain Bertho, anthropologue, université de Paris 8 ; Bertrand Binoche, professeur de philosophie à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne ; Thierry Boissière, anthropologue, Université Lumière Lyon 2 ; Robert Bonamy, maître de conférences à l’Université Grenoble Alpes et éditeur ; Véronique Bontemps, anthropologue, chargée de recherche au CNRS

Mathieu Bonzom, MCF en anglais, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne ; Anne Bory, sociologue, Université de Lille

Jean-Claude Bourdin, philosophe, professeur émérite à l’université de Poitiers ; Hugo Bouvard, ATER en science politique, Université Paris-Dauphine ; Gérard Bras, professeur de philosophe, Paris ; Thibaut Brouillet, MCF en psychologie cognitive, Université ; Nicolas Brusadelli, enseignant et doctorant en sociologie, Université de Picardie

Muriel Buff, militante féministe ; Fanny Bugeja-Bloch, maîtresse de conférences en sociologie, Nanterre ; Élise Bulatović, professeur d’espagnol, Bordeaux ; Nawar Bulbul, acteur et metteur en scène ; Pascal Buresi, CNRS, EHESS

François Burgat, politologue, Aix-en-Provence ; Pierre-Yves Cadalen, doctorant en science politique, CERI Sciences Po

Natacha Calandre, humanitaire, chercheure associée à l’EHESS ; Juan Sebastian Carbonell, docteur en sociologie, Paris 1 ; Zoe Carle, docteure en littérature comparée ; Vanessa Caru, CNRS. ; Manuel Cervera-Marzal, sociologue, Université d’Aix-Marseille

Vincent-Arnaud Chappe, sociologue, chercheur au CNRS ; Julie Chapuis, docteure en études politiques de l’EHESS ; Martine Charageat, historienne, Université de Bordeaux ; Alice de Charentenay, docteure en littérature française, Paris 1 ; Samia Charkioui, docteur en cinéma, cinéaste, Université Jean Jaurès, Toulouse ; Charlène Charles, sociologue ; Olivier Christin, historien, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études, Paris ; Guillaume Christophel, musicien ; Isabelle Clair, chargée de recherche au CNRS ; Hadrien Clouet, chercheur postdoctorant, sociologue ; James Cohen, Professeur, Monde anglophone, Sorbonne Nouvelle Paris 3 ; Yves Cohen, historien, directeur d’études à l’EHESS ; Jean-Baptiste Comby, sociologue, maître de conférences à l’université Paris 2 ; Fanny Cosandey, Historienne, enseignante-chercheuse à l’EHESS ; Clément Coste, MCF Économie, Sciences Po Lyon ; Florent Coste, MCF en littérature médiévale à l’université de Lorraine ; Pierre Dardot, philosophe, professeur en classes préparatoires, Paris

Sébastien Dalgalarrondo, sociologue, CNRS ; Laurence De Cock, historienne ; Marc-François Deligne, Vidéaste ; Alizée Delpierre, doctorante en sociologie, CSO ; Lou Desideri, étudiant en master de sociologie à l’université Aix-Marseille ; Jean Baptiste Devaux, Doctorant en science politique, Sciences PO Lyon ; Florent Di Meglio, Maître assistant, MINES ParisTech ; Nicolas Dot-Pouillard, chercheur en science politique, Beyrouth ; Yohann Douet, Docteur en philosophie ; Yann Dourdet, Professeur de Philosophie au lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec ; Vitalina Dragun, étudiante en sociologie à l’ENS Cachan ; Marnix Dressen-Vagne, Professeur de sociologie, Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines ; François Dumasy, maitre de conférences en histoire ; Bounouar El Hadi, doctorant en géopolitique, IGF ; Corine Eyraud, sociologue, Aix-Marseille Université ; Guillaume Fafiotte, comédien ; Jules Falquet, féministe et maîtresse de conférences en sociologie à l’université Paris 7 -Denis Diderot ; Héloïse ; Faucherre-Buresi, élève-professeur ENS, Lyon ; Georges Y. Federmann, psychiatre, Strasbourg ; Nehara Feldman, Maîtresse de conférences, Chercheuse au CNRS ; Mathieu Ferradou, enseignant, doctorant en histoire, Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Jérémie Ferrer-Bartomeu, historien, université de Tours ; Christian Ferrié, enseignant de philosophie, Strasbourg ; Franck Fischbach, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg ; Jérémie Foa, MCF Histoire, Aix-Marseille ; Juliette Fontaine, doctorante en science politique à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne ; Sabine Fortino, sociologue, MCF a l’université Paris Nanterre ; Arnaud Fossier, historien, Université de Bourgogne ; Tristan Fournier, sociologue, CNRS ; Jonathan Friedman, anthropologue, Directeur d’études à l’EHESS ; Leïla Frouillou, mcf sociologue à Paris Nanterre ; Chiraz Gafsia, Architecte-Urbaniste ; Lise Gaignard, psychanalyste ; Rahma Gallala, Interprète médiatrice, diplômée en sociologie à Aix-Marseille Université ; Claire Gallien, Maitresse de conférences, Université Paul Valéry Montpellier 3 ; Fanny Gallot, historienne ; Édouard Gardella, sociologue, CNRS

Sébastien Garnier, doctorant en histoire, EHESS ; Florent Gaudez, Professeur de Sociologie, Université Grenoble Alpes ; Jérémie Gauthier, sociologue, Université de Strasbourg ; Fanny Gayard, metteure en scène de théâtre ; Laurent Gayer, politiste, CNRS/CERI-Sciences Po ; Vincent Geisser, chercheur au CNRS ; Julie Gervais, politiste, université Paris 1 ; Mehdi Ghouirgate, MCF d’arabe et directeur du département des études Arabes de l’université Bordeaux-Montaigne ; Laurence Giavarini, MCF en littérature du XVIIe siècle ; Alain Gigandet, maître de conférences honoraire à l’université Paris-Est Créteil ; Charlotte Girard, maîtresse de conférences de droit public, Université Paris Nanterre ; Caterina Giusa, doctorante en sociologie, Université Paris 13 ; Fabienne Godet, réalisatrice de cinéma ; Aurelie Gonnet, doctorante en sociologie ; Anaïs Goudmand, docteure en sciences du littéraire ; Sarah Gould, MCF, Paris 1-Pantheon Sorbonne ; Maurizio Gribaudi, Directeur d’études, EHESS ; François Guedj, professeur d’histoire-géographie, Cité scolaire Paul Valéry (Paris 12e) ; Soraya Guénifi, mcf en histoire à l’université paris 1 Panthéon Sorbonne ; Alain Guéry, historien, retraité directeur de recherches au CNRS ; Jeanne Guien, musicienne et doctorante en philosophie, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne ATER Aix-Marseille Université ; Fabrice Guilbaud, Maître de conférences, Université de Picardie Jules Verne, Amiens ; Etienne Guillaud, docteur en sociologie, enseignant à l’Université de Bretagne Occidentale, Brest ; Ozgur Gun, Économiste ; Elie Haddad, historien, chercheur au CNRS ; Abdellali Hajjat, maître de conférences en science politique, Université Paris Nanterre ; Sari Hanafi, Professor American University of Beirut ; Hugo Harari-Kermadec, économiste, ENS Paris-Saclay ; Samuel Hayat, science politique, CNRS ; Benoit Hazard, anthropologue ; Jacqueline Heinen, Professeure émérite de sociologie, Université Versailles-St-Quentin-en-Y. / -CNRS ; Camille Herlin-Giret, chargée de recherche CNRS ; Susanne Hildebrandt, politologue, Strasbourg ; Vincent Houillon, professeur de philosophie en classes préparatoires, Le Raincy ; Emmanuel Hyvernat, poète et ingénieur de projets sociaux et environnementaux, Ain ; Florence Ihaddadene, post-doctorante en sociologie, Université Paris-Ouest Nanterre ; Nicole Jacques-Lefèvre professeur émérite de littérature française à l’Université Paris Ouest Nanterre ; Chantal Jaquet, philosophe, professeure à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne ; Nicolas Jaoul, anthropologue au CNRS

Fanny Jedlicki, Maîtresse de conférences en sociologie à l’université du Havre ; Florence Johsua, maîtresse de conférences en science politique, Université Paris Nanterre ; Adrien Jouan, doctorant en sociologie, Université de Montréal ; Solenne Jouanneau, IEP Strasbourg ; Mehdi Belhaj Kacem, philosophe et écrivain ; Célia Keren, MCF en histoire contemporaine, Sciences Po Toulouse

Annick Kieffer, Ingénieure de recherche CNRS, retraitée ; Nicolas Klotz, cinéaste ; Aurore Koechlin, sociologue

Jessica Kohn, docteure en histoire, Paris 3 Sorbonne-Nouvelle ; Marie Kortam, sociologue ; Taher Labadi, post-doctorant, Université Aix-Marseille ; Mickaël Labbé, maître de conférences à l’université de Strasbourg ; Denis Lachaud, écrivain

Pierre Laforgue, professeur de Littérature française Bordeaux-Montaigne ; Aude Lancelin, autrice, directrice de publication Le MédiaTV ; Sylvain Laurens, EHESS ; Christian Laval, professeur de sociologie à l’université de Paris-Ouest Nanterre ; Jérôme Lèbre, professeur de philosophie, Paris ; Vincent Lebrou, docteur en science politique, université de Strasbourg ; Gildas Le Dem, journaliste

Laurent Lederer, comédien ; Christophe Le Digol, politiste, Université Paris Nanterre ; Remi Lefebvre, professeur, université de Lille ; Brice Le Gall, doctorant en sciences sociales ; Yann Le Lann, Mcf université de Lille ; Benjamin Lemoine CNRS - université paris Dauphine ; Alice Leroy, maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’université Paris-Est Créteil ; Antoine Lévêque, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon ; Wenceslas Lizé, Maître de conférences en sociologie, Université de Poitiers ; Iris Loffeier, docteure en sociologie (Aix-Marseille) ; Emir Mahieddin. Anthropologue au CNRS ; Pascal Maillard, enseignant à la Faculté de Lettres de l’université de Strasbourg ; Jérémie Majorel, MCF en lettres modernes à l’Université Lyon 2 ; Chowra Makaremi, anthropologue ; Paul Malisani, docteur en mathématiques appliquées ; Claude Malon, historien, Le Havre

Christelle Manifet, MCF, sociologie, Université Toulouse 2 ; Dominique Manotti, romancière ; Julie Marquet, docteure en histoire, Université Paris Diderot ; Gaël Martin, critique de cinéma ; Céline Martin, historienne, Université Bordeaux-Montaigne ; Jérôme Martin, professeur d’histoire-géographie, Lycée général et technologique ; Gérard Mauger, sociologue, directeur de recherche émérite CNRS ; Sarah Mazouz, CNRS ; Daniel Meier, politiste, chercheur associé, Sciences Po Grenoble ; Lamia Mellal (ITRF) IREMAM, Aix-en-Provence ; Juliette Mengneau, docteure en sociologie ; Delphine Mercier, Sociologue, CNRS ; Jean-Philippe Milet, professeur de philosophie, Paris ; Claude Millet, professeure de littérature à l’université Paris 7-Denis Diderot ; Estelle Miramond, doctorante en sociologie et genre à l’université Paris 7 -Denis Diderot ; Adèle Momméja, chargée de recherche au CNRS ; Sylvie Monchatre, sociologue, professeure à l’Université Lumière de Lyon 2 ; Héloïse Morel, journaliste scientifique ; Clément Mouhot, professeur de mathématiques, Université de Cambridge ; Francois-Xavier Nerard, MCF histoire, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne ; Catherine Neveu, Directrice de recherche (CNRS-EHESS), Présidente du Conseil scientifique du GIS Démocratie et Participation ; Olivier Neveux, enseignant-chercheur, ENS Lyon ; Frédéric Neyrat, philosophe ; Bernard Noël, écrivain ; Pierre Odin, politiste CERI Sciences Po ; Julie Pagis, sociologue, CNRS ; Ugo Palheta, sociologue, université de Lille

Christophe Parnet, doctorant en science politique, Sciences Po Lyon ; Sylvain Pattieu, Maître de conférences en histoire, université Paris 8, écrivain ; Frédérique Pelletier, professeure d’espagnol ; Elisabeth Perceval, cinéaste ; Patrick Pérez, MCF, Sociologue, CNRS ; Clément Petitjean, doctorant en sociologie, UVSQ ; Johann Petitjean, maître de conférences en histoire, Université de Poitiers ; Serge Pey, poète ; Michel Pialoux, sociologue, Cessp/EHESS ; Caecilia Pieri, historienne, Ifpo Beyrouth ; Jean-Marie Pillon Sociologue, Paris Dauphine ; Marie-Pierre Ponpon, Université de Strasbourg ; Martin Pontier, doctorant en sociologie, LEST-Cnrs, Aix-en-Provence ; Tristan Poullaouec, sociologue, Université de Nantes ; Marie-Christine Pouchelle, anthropologue, directeur de recherches émérite à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris ; Nicolas Puig, chercheur CNRS ; Olivier Quéré, mcf science politique, Université de Haute Alsace ; Laura Raim, journaliste ; Tancrède Ramonet, producteur, réalisateur et musicien ; Candice Raymond, historienne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Serge Raymond, psychologue hospitalier honoraire, Ville-Evrard ; Quentin Ravelli, Chercheur CNRS ; Gianfranco Rebucini, anthropologue ; Rachel Renault, Mcf en histoire, Le Mans ; Jean Renoir, chercheur associé au CNAM ; Eugenio Renzi, professeur de philosophie et de cinéma au Lycée Bellevue du Mans

Zofia Rieger, pianiste et comédienne, Paris ; Michèle Riot-Sarcey, historienne, professeure émérite à l’université Paris 8, Saint-Denis ; Constance Rimlinger, doctorante en sociologie à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris ; Jacob Rogozinski, professeur de philosophie à l’université de Strasbourg ; Frédéric Roux, professeur agrégé de sciences sociales, docteur en sociologie ; Alexis Roy, anthropologue, CNRS ; Arnaud Saint-Martin ; Julien Salingue, docteur en science politique ; Nicolas Sallée, sociologue, Université de Montréal (Québec, Canada) ; Michel Samuel, Maître de Conférences en Anthropologie, université Paris 8 ; Simon Sarlin, maître de conférences en histoire, Université Paris Nanterre ; Pierre Sauvêtre, MCF en sociologie à l’Université Paris-Nanterre ; Claire Savina, arabisante ; Frédéric Sawicki, professeur de science politique, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Sbeih Sbeih, post-doctorant ; Valentin Schaepelynck, Maître de conférences, Université Paris 8 ; Régis Schlagdenhauffen, sociologue, EHESS ; Marion Schumm, docteure en philosophie, enseignante en lycée ; Patrick Simon, démographe, revue Mouvements ; Sélim Smaoui, docteur en science politique ; Bradley Smith, MCF en études anglophones, Université Paris Nanterre ; Thomas Sommer-Houdeville, Docteur en Sociologie ; Hélène Stevens, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Poitiers ; Sonia Taleb, doctorante en histoire ; Julien Talpin, chargé de recherche au CNRS (Université de Lille) ; Federico Tarragoni, maître de conférences en sociologie à l’université Paris 7-Denis Diderot ; Louise Tassin, doctorante en sociologie, ATER à l’EHESS ; Julien Théry, historien, université Lyon 2-Lumière ; Arnaud Tomès, enseignant de philosophie, Strasbourg ; Annie Topalov, psychanalyste ; Christian Topalov, sociologue, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris ; Jean-Louis Tornatore, anthropologue, université de Bourgogne ; Maryse Tripier, sociologue, professeur émérite de l’université Paris-Diderot ; Marie Van Effenterre, doctorante en anthropologie ; Yves Vargas, professeur honoraire de philosophie, Paris ; Daniel Veron, sociologue ; Thomas Vescovi, chercheur indépendant en histoire contemporaine ; Victor Violier, doctorant en science politique, Université Paris Nanterre ; Claire Vivès, Sociologue, Centre d’études de l’emploi et du travail ; Elise Voguet, historienne, CNRS ; Christophe Voillot,maître de conférences en science politique,Université Paris-Ouest Nanterre ; Sophie Wahnich, historienne, Ecole des hautes études en sciences sociales, Paris ; Olenka Witjas, responsable pédagogique ; Pierre Zaoui, maître de conférences en philosophie à l’université Paris 7-Denis Diderot ; David Zerbib, philosophe, Paris


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