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Aussi bien le président vénézuélien que diverses personnalités du Gouvernement ont dénoncé le décret signé par le président des Etats-Unis Donald Trump qui annonce un blocus total du pays.
Face à cette mesure qui porte atteinte au peuple vénézuélien, des pays, des organismes internationaux et des intellectuels ont exprimé leur solidarité avec le Venezuela.
Ces nouvelles mesures font partie des plus dures que Washington ait prises contre un gouvernement de l’hémisphère occidental en plus de 30 ans.
La question qui se pose est : que cherchent les Etats-Unis ?
Le 7 juillet dernier a été annoncée la poursuite des discussions entre le Gouvernement et l’opposition vénézuélienne avec la médiation du Gouvernement du Royaume de Norvège, à La Barbade.
La médiation de la Norvège a été mise en place pour que les acteurs politiques du Venezuela arrivent à un accord malgré les grandes contradictions et les grands défis qui sont nés des actions du Gouvernement Trump contre le pays.
Ces mesures envoient un message dans le cadre de ces conversations qui consisterait à dynamiter les éventuels accords qui pourraient être conclus entre le chavisme et l’opposition puisque l’asphyxie du Venezuela est l’un des points essentiels qui se discutent.
En théorie, Washington ne serait pas satisfait car les avancées et les accords qui seraient probablement trouvés entre Vénézuéliens ne correspondraient pas aux exigences des Etats-Unis.
Avec ces sanctions, le Gouvernement des Etats-Unis chercherait à chasser du pouvoir le Gouvernement réélu du président Maduro pour que celui-ci soit transféré au « président » autoproclamé Juan Guaidó, imposé sur instructions de la Maison Blanche. Washington demande que « des élections libres » soient organisées au milieu d’un complot de coup d’Etat parfait.
A ce propos, le représentant es élections libres pour les affaires concernant le Venezuela, Elliott Abrams, a déclaré récemment que « évidemment, il faut qu’il y ait de nouvelles élections libres et justes. Et il n’est pas possible qu’il y ait des élections libres et justes avec Maduro à la présidence. »
Le secrétaire d’Etat Mike Pompeo s’est également exprimé en ce sens en soulignant que dans le cadre des conversations à La Barbade « il serait inconcevable d’avoir des élections qui représentent réellement le peuple vénézuélien si Maduro continue à être dans le pays. »
L’influence des prochaines élections est considérable. En vue de sa réélection, Trump serait en train de jauger également les scénarios électoraux dans la politique intérieure des Etats-Unis.
Pour cette raison, il décide d’agir conformément aux désirs de la communauté cubaine et vénézuélienne de Floride, un état déterminant pour le résultat des élections où ces secteurs demandent que Trump fausse beaucoup plus contre le Venezuela et Cuba.
Le blocus étasunien remet en cause tout acte d’aliénation, de transfert et de confiscation de CITGO (filial de PDVSA) ordonné par des tribunaux étasuniens comme la sentence d’une Cour d’Appel des Etats-Unis en faveur de l’entreprise Crystallex, qui réclamait le paiement de 1 800 millions de dollars grâce à la saisie des propriétés de CITGO.
Cette mesure d’embargo suppose que c’est le Gouvernement des Etats-Unis lui-même qui contrôle totalement ces actifs en toute discrétion, ce qui signifie une perte certaine de ces biens du Venezuela.
Comme on l’a expliqué précédemment, on n’avait jamais rien vu de semblable à ces nouvelles sanctions dans l’hémisphère occidental depuis des décennies en fait depuis le blocus criminel que le Gouvernement des Etats-Unis maintient sur Cuba.
C’est la façon dont les Etats-Unis cherchent à maintenir leur domination sur la région : annoncer des Gouvernements imposés par eux bien qu’il reste des pays comme le Venezuela et Cuba qui continuent à se révolter et à résister à leurs désirs.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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