Soutien international à la grève et aux mobilisations du 5 décembre en France

jeudi 12 décembre 2019.
 

Ainsi, Irakli Petrashvili, président de l’organisation continentale européenne de la Confédération syndicale internationale (le PERC) écrit : « Partout en Europe et plus globalement dans le monde, nous regardons avec attention votre combat et adhérons à votre lutte contre les projets injustes du gouvernement en matière de retraites. »

Il ajoute : « Nous sommes inquiets devant le recul de la démocratie sociale en France, constaté notamment en mars dernier par Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU, lorsqu’elle pointait l’usage excessif de la violence par les forces de l’ordre dans la répression des mouvements sociaux. »

La CGTP-IN nous affirme sa solidarité « avec la lutte à partir du 5 décembre en France, grève massive et reconductible ».

Solidarité que nous communiquent également de très nombreuses organisations syndicales européennes, du DGB (Allemagne), à l’OPZZ (Pologne), en passant par les CCOO et la UGT (Espagne), la CGIL (Italie), CMKOS (République tchèque) ou Cartel Alfa (Roumanie). La FGTB de Belgique nous rappelle quant à elle qu’en Belgique, « grâce à une mobilisation citoyenne et syndicale, le gouvernement néo-libéral a fait marche arrière ! ».

Deux organisations syndicales russes nous ont également adressé des lettres de soutien. La FNPR, forte de près de 20 millions de membres écrit : « Une fois de plus nous voyons comment des gouvernements, aveuglés par l’idéologie néo-libérale, plongent leurs pays dans une impasse. En tant qu’organisations de travailleurs, notre devoir est de nous dresser sur leur route. »

La KTR, qui compte plus de deux millions d’adhérents écrit de son côté : « Nous sommes convaincus que grâce à votre courage et votre capacité d’agir collectivement, vous saurez défendre vos droits et ferez plier le gouvernement. »

La CGT du Burkina prévient de son côté : « Si Macron, en serviteur zélé de la bourgeoisie, et son camp espèrent une faible mobilisation pour pouvoir maintenir le cap de leurs réformes antisociales, les militants de la CGT-B en particulier, les travailleurs burkinabé en général espèrent que cette date connaitra une très forte mobilisation des travailleurs français et des autres couches populaires. »

L’UGTT de Tunisie nous communique : « Une fois encore, nous partageons votre analyse quant à l’effet désastreux de cette réforme sur les travailleurs et sur leurs droits sociaux. À cet égard, je tiens à vous faire part du soutien inconditionnel de l’UGTT à votre grève. »

D’Afrique, de nombreuses autres voix nous parviennent en soutien, notamment celles de la CSTM du Mali, de la CGTM de Mauritanie ou de la CDTN du Niger.


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