Tous ensemble le 17 décembre pour défendre nos retraites bien gagnées !

samedi 21 décembre 2019.
 

- 1 Le plan Macron, c’est le pillage de nos retraites : Retrait !
- 2) Toutes et tous ensemble amplifions le combat ! CGT
- 3) Renforcer et élargir dès maintenant la mobilisation ! FO
- 4) Le gouvernement nous ment… on continue (Solidaires)
- 5) Le gouvernement s’obstine FSU
- 6) Appel unitaire cheminots - CGT, UNSA, SUD
- 7 Appel unitaire commerce & services - CGT, FO, SUD
- 8) Déclaration commune UNSA-CFDT-CFTC-FAGE

1) Le plan Macron-Philippe-Delevoye, c’est le pillage de nos retraites : Retrait ! (unions régionales Ile-de-France CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL,

Les unions régionales Ile-de-France (URIF) CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL, constatent que les déclarations d’Edouard Philippe ont confirmé hier que le régime unique par points n’est rien d’autre qu’une entreprise de pillage du système par répartition, qui vise à livrer nos retraites à la capitalisation et aux fonds de pension - en particulier le géant mondial, BlackRock auquel est lié Jean-Paul Delevoye.

Les URIF affirment qu’Edouard Philippe ment lorsqu’il prétend garantir que la valeur du point ne baissera pas : personne ne peut y croire dans la mesure où celle-ci dépendra chaque année des arbitrages décidés par la loi de finance.

Les URIF considèrent qu’Edouard Philippe tend un piège aux organisations syndicales en leur proposant de participer à « la gouvernance du système sous le contrôle du parlement » afin qu’elles soient co-responsables de la fixation de la valeur du point dans le cadre du « maintien à l’équilibre financier du système ». C’est inacceptable !

Droit dans ses bottes, Edouard Philippe n’a donc reculé sur rien, a confirmé l’intégralité de son plan en imposant un « âge d’équilibre » à 64 ans et en a même accéléré sa mise en oeuvre (vote à l’assemblée nationale avant les élections municipales, application du régime unique par points aux générations 2004 dès 2022 condamnant la jeunesse à la précarité à vie).

Ces déclarations confirment que c’est en bloquant l’économie, par la grève dans tous les secteurs, que nous ferons retirer le plan Macron-Philippe-Delevoye.

L’heure n’est plus à se poser de questions. Les actions départementales engagées aujourd’hui ont été à nouveau massives, elles se poursuivent par des initiatives ce week-end et dans les jours qui suivent.

Il s’agit aujourd’hui de monter d’un cran, d’élargir la mobilisation et d’étendre tout de suite la grève pour faire plier le gouvernement, par l’organisation des assemblées générales qui décident la reconduction de la grève pour le retrait du plan Macron-Philippe-Delevoye. Pas de temps à perdre, l’heure est à généraliser la grève décidée par les assemblées générales de salariés, à occuper les lieux de travail et d’étude. L’heure est à rassembler nos forces

en manifestant massivement mardi 17 décembre, départ 13H30, place de la République.

Maintien des régimes de retraites : régime général, régimes spéciaux, régimes complémentaires, code des pensions civiles et militaires

Retrait du plan Macron-Philippe-Delevoye

Retour à la retraite à taux plein à 60 ans

Taux de remplacement de 75% de la rémunération d’activité sur la base des 10 meilleures années dans le privé et des 6 derniers mois dans le public, pas de retraite inférieure au smic

Prise en compte de la pénibilité, des périodes de formation et aménagement des fins de carrière

Nos organisations se verront le 17 décembre au soir pour faire le point sur la situation.

2) Toutes et tous ensemble amplifions le combat ! CGT

Edouard Philippe, en annonçant son projet de réforme universelle à points réussit la prouesse de mécontenter toutes les organisations syndicales, ainsi qu’une large majorité des français.

Seul le patronat applaudit son intervention !

En effet, l’arbitrage du gouvernement, par rapport au projet initial, porté par Jean-Paul Delevoye, est bien pire !

Ce sera désormais une régression pour toutes les classes d’âge et toutes les professions.

C’est l’universalité par le bas !

C’est désormais la baisse des pensions et l’allongement de la durée au travail. Pour ceux qui en doutaient, plus d’hésitation : la mobilisation s’impose.

Tentant de répondre à l’angoisse des Français, le gouvernement brandit sa fameuse « règle d’or » empêchant miraculeusement la valeur du point de baisser. Or, elle sera soumise aux restrictions budgétaires. Ce sera désormais aux organisations syndicales et patronales de valider les injonctions de Bercy, sous contrôle du Parlement. La dernière régression, pour les privés d’emplois, découlant de la réforme d’assurance chômage en illustre les effets.

Les ressources du système seront plafonnées à 14% du PIB alors que la proportion de retraité-e-s va augmenter et le calcul des pensions sera fait sur l’ensemble de la carrière plutôt que les 25 meilleures années ou les six derniers mois pour la Fonction publique. Les pensions baisseront donc d’une manière ou d’une autre, c’est mathématique !

Comment accueillir positivement l’annonce d’une retraite de 1 000 euros comme une « conquête sociale », alors que cela revient à instaurer un montant de pension équivalent au seuil de pauvreté. C’est aujourd’hui la situation d’un tiers des retraités, quelle ambition !

La CGT revendique une pension minimum de 1 800 euros brut pour toutes et tous.

Alors qu’Edouard Philippe constate de « nouvelles » précarités, sa réforme condamne la jeunesse, les salarié-es en contrats précaires et les femmes à des retraites de misère. Il ne propose rien pour améliorer leur situation au travail, et se contente de prendre acte des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.

A l’inverse d’une réforme de « justice sociale » comme aime à la présenter le Premier ministre, 2/3 des français estiment que le système par points ne constitue pas une retraite juste et durable. Salariés du privé, du public, avec ou sans régime spécial, avec carrières longues, toutes et tous sont perdants.

Pire ! La jeunesse est sacrifiée puisque le nouveau système s’appliquerait intégralement dès 2022 aux jeunes de 18 ans.

Edouard Philippe agite l’épouvantail d’un âge pivot à 64 ans avec un malus de 10 % entre 62 et 64 ans. C’est, bien entendu, faire travailler les gens plus longtemps. C’est tout simplement inacceptable !

Même en retirant cette mesure, la situation des pensionnés ne s’améliorerait pas. Il suffirait de jouer sur la valeur du point pour retrouver l’équilibre financier qu’ils ont fixé avec la règle des 14 % du PIB. Les retraites seraient ainsi toujours aussi basses.

C’est bien le retrait du système à points qu’il faut gagner car la seule suppression de l’âge pivot est un leurre dans lequel il ne faut pas tomber.

C’est projet contre projet, le gouvernement prépare une société où précarité et pauvreté seraient la norme.

La CGT, quant à elle, propose un autre modèle social fondé sur la solidarité et l’amélioration des droits en confortant le système de retraite actuel : retraite à 60 ans ; taux de remplacement à 75 % ; départs anticipés pour les situations de travail pénibles ; minimum de retraite à 1 800 euros brut.

Tout cela peut se financer en augmentant les salaires, en développant les emplois stables, en élargissant l’assiette des revenus soumis aux cotisations, et en mettant fin également aux milliards d’euros d’exonérations de cotisations. Ensemble, unis, plus forts nous pouvons gagner.

Alors amplifions les grèves et les manifestations le 17 décembre.

3) Renforcer et élargir dès maintenant la mobilisation ! FO

La confédération réunissait ce jour l’ensemble de ses fédérations nationales de tous les secteurs d’activité : métallurgie, automobile, aéronautique, chimie, raffineries, pharmacie, textile, agro-alimentaire, grande distribution, restauration, agriculture, commerce, services à la personne, banque, assurances, organismes sociaux, intérim, livre, énergie (industries électriques et gazières), transports (route, urbain, SNCF, maritime, navigation, ports, aérien, aéroports...), environnement, bâtiment, travaux publics, poste et télécommunications, spectacle, presse et audiovisuel, santé, action sociale, fonction publique : Etat, collectivités territoriales, hospitalière, défense, préfectures, police, justice, pénitentiaire, finances, éducation nationale, enseignement, formation professionnelle.

Ayant pris connaissance et analysé la situation à la suite des déclarations du Premier ministre et de l’obstination du gouvernement à maintenir son projet de régime unique de retraite, elles ont décidé ensemble avec le bureau confédéral d’appeler leurs syndicats FO à organiser partout, chaque jour des assemblées générales dans les entreprises, services et administrations pour appeler à renforcer et élargir dès maintenant la mobilisation par la grève.

Face à la rigidité du gouvernement et à la vaste campagne de communication trompeuse sur les réalités et conséquences du régime unique par points, il est nécessaire de poursuivre et reconduire partout où cela est possible la grève en perspective d’une mobilisation la plus massive et interprofessionnelle le mardi 17 décembre.

La confédération décide de répondre dans les heures qui viennent précisément à toute contrevérité colportée.

Encore une fois, le gouvernement doit comprendre que son projet est rejeté.

L’heure doit être à l’ouverture de négociations sans préalable pour préserver, conforter et améliorer le système actuel de retraite et ses régimes.

4) Le gouvernement nous ment… on continue (Solidaires)

La retraite à points : pour Solidaires, c’est toujours non !

Il n’y aura pas de dépenses de retraites au delà de 13,8% du PIB => tout le monde est concernéparce qu’il y aura plus de retraité-es, donc moins à partager.

Le calcul de la pension se fera sur toute la carrière au lieu du dernier ou des meilleurs salaires => tout le monde va y perdre et voir sa pension baisser parce que les mauvaises années compteront (stages, emplois mal payés...).

Un âge d’équilibre est introduit, différent de l’âge légal de départ, avec un malus (décote) => tout le monde va être obligé de travailler plus longtemps et/ou perdra, ce n’est pas du libre choix.

Le minimum de pension à 85% du SMIC, c’est à dire 1000 euros, est très bas (en dessous du seuil de pauvreté), et il ne sera donné que pour une carrière complète très longue => encore la misère pour les plus précaires et les femmes en particulier. Ce minimum était déjà présent dans la loi de 2003 n’a pas été appliqué. Donc une retraite minimum égale au smic pourrait s’appliquer indépendamment d’un système à points.

Il n’y aura pas de compensation des inégalités de retraite entre hommes et femmes => c’est le maintien des situations de dépendance des femmes qui ont les plus bas salaires et les carrières les plus discontinues.

Ces éléments du rapport Delevoye que nous dénonçons depuis plus d’un an sont maintenus. Le Conseil national de la résistance a été à l’origine de la création de la sécurité sociale en 1945. Philippe ne peut pas s’en réclamer !

Travailler plus et gagner moins, c’est non !

Concrètement, la loi instaurera un âge « d’équilibre » à 64 ans en 2027 (62 ans et 4 mois de plus tous les ans à partir du 1er janvier 2022). Il s’imposera à toutes les personnes encore au travail qu’elles soient ou non concernées par le nouveau système (donc aussi les personnes nées avant 1975). Elles seront obligées de partir plus tard ou subiront un malus de 5% par année manquante. Pourtant plus de la moitié des personnes ne sont plus en activité quand elles prennent leur retraite. Repousser l’âge de départ c’est allonger le temps où ces personnes devront avoir recours à l’assurance chômage et à l’assurance maladie.

Le gouvernement fait croire que le système est en déficit. Or, ce sont les mesures qu’il prend qui créent le déséquilibre  : baisse de cotisations et exonérations non compensées, emploi des fonctionnaires en baisse et gel du point d’indice. Mais ce déficit reste faible et peut être comblé sans avoir recours à une augmentation de l’âge de départ. La réforme en tranches, c’est créer des divisions pour mieux régner !

Sous pression des grèves et des manifestations, le gouvernement fait mine de prendre des engagements. Mais nous savons que cela n’engage que ceux et celles qui voudront y croire. Nous sommes toutes et tous concerné-es :

Les générations nées avant 1975 sont concernées : par le report de l’âge de départ et le malus (sauf s’ils et elles partent avant 2027).

Pour celles qui sont nées à partir de 1975 : toutes les années compteront. Ils et elles subiront les différentes mesures du système : possibilité d’augmentation de la valeur à l’achat du point sans création de droits, perte de valeur des points acquis tout au long de la carrière (par sous-indexation), âge d’équilibre possiblement repoussé sans cesse… et aucune garantie ne peut être donnée sur le transfert des droits déjà acquis.

Les salarié-es des régimes spéciaux verront la réforme s’appliquer sur une durée plus longue à partir de la génération 1985 a priori, ce qui concernerait 30 à 40% des personnels. Dans le même temps ils-elles seront touché-es par les reports d’âge de départ.

Ceux et celles qui entreront dans le monde du travail à partir de 2022 seront pleinement concerné-es.

Les retraité-es subiront les risques de sous-indexation de leur pension, ce qui veut dire une perte du pouvoir d’achat.

Alors, vraiment tout le monde est concerné. Et qu’on ne compte pas sur nous pour laisser tomber les générations futures, en disant que pour elles des droits en recul, ce ne serait pas si grave.

5) Le gouvernement s’obstine FSU

Dans un contexte de mobilisations historiques, les annonces du Premier ministre confirment que le gouvernement maintient son choix d’une retraite universelle par points ainsi que son calendrier d’élaboration d’un projet de loi. Il n’a donc pas pris la mesure des revendications et de la colère exprimées massivement depuis plusieurs jours dans les grèves et manifestations comme le 5 décembre dernier.

Le premier ministre n’a pas levé le flou sur les contenus de la réforme, il a en revanche confirmé la dégradation de la situation notamment avec la mise en place d’un âge pivot à 64 ans, la suppression de tous les régimes spéciaux et la fin du code des pensions. La FSU continue d’affirmer que cette réforme sera inégalitaire, notamment entre les femmes et les hommes, et qu’elle conduira à une baisse du niveau des pensions pour toutes et tous les salarié.es. Les agents.es de la Fonction Publique seraient particulièrement impacté.es par les effets néfastes de ce nouveau système en particulier pour les bas salaires.

Les enseignant.es sont plus inquiet.es qu’ils et elles ne l’étaient déjà. Le Premier ministre, bien que reconnaissant les pertes, ne propose aucune solution et renvoie à des discussions sur les carrières et les métiers, ne levant le flou ni sur les compensations, si sur la revalorisation. En outre, il confirme ainsi les propos du ministre de l’Education nationale sur les contreparties inacceptables liées aux missions et au temps de travail. Il n’a eu aucun mot pour les personnels non-enseignants.

Les mesures concernant la transition avec une réforme applicable à partir des générations 1975 laisse à penser que nous pourrions accepter de laisser « l’héritage » d’un système des retraites défavorable aux générations à venir.

Il maintient le cap, joue la division entre les catégories et les générations, et confirme une réforme qui lèsera tout le monde.

C’est pourquoi la FSU appelle les agent.es de la Fonction Publique, les salarié.es, les jeunes, les retraité.es à poursuivre et amplifier les mobilisations et de s’engager avec force dans les actions décidées par l’intersyndicale interprofessionnelle du 10 décembre, dès le 12 décembre localement, puis le week-end, et de faire du 17 décembre une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle massive de grèves et de manifestations.

Frappons encore plus fort pour gagner !

6) Appel unitaire cheminots - CGT, UNSA, SUD

Lors de l’interfédérale de vendredi matin, les trois fédérations CGT - UNSA - SUD-Rail font le constat, qu’après 9 jours de grève, la détermination est très forte à la SNCF et dans d’autres secteurs professionnels.

Tous les jours, ce sont des milliers de cheminotes et cheminots qui se réunissent en Assemblées

Générales et reconduisent la grève contre ce projet de système de retraite par points.

L’enfumage du gouvernement de mercredi n’a pas marché, tout comme la tentative de négociations dans l’entreprise. Nés avant ou après 1975, toutes et tous concernés !

Comme à chaque contre-réforme, le gouvernement, aidé par la direction d’entreprise, veut faire croire que des salariés seraient épargnés. Nous savons que ce ne sont que des mensonges et qu’ils vont creuser les inégalités entre différents statuts et générations à travers les dispositifs comme le report de l’âge pivot pour tous ou celui de l’ouverture des droits.

La réponse du corps social doit être unanime, contractuels ou au statut, jeunes ou plus âgés, cadres comme maitrises ou agents d’exécution : tous ensemble, frappons fort pour gagner vite ! Un projet rejeté par la population

Malgré la stratégie du pourrissement et le matraquage médiatique visant à stigmatiser les grévistes, l’opinion publique continue à soutenir majoritairement cette lutte interprofessionnelle. C’est le gouvernement qui porte la responsabilité du conflit dans la durée avec le seul soutien du MEDEF. Les fédérations CGT - UNSA - SUD-Rail appellent à renforcer les actions interprofessionnelles décidées ces prochains jours sur le territoire.

Tous ensemble, allons chercher la victoire !

En grève reconductible et dans la rue le 17 décembre.

7) En grève et en manifestation le 17 décembre pour le retrait !

Appel unitaire commerce & services - CGT, FO, SUD

Depuis le 5 décembre dernier, des centaines de milliers de travailleurs/ses du public comme du privé, opposés au projet de retraite par points, se sont mobilisés. Les salarié.es de nos secteurs ont occupé toute leur place dans les centaines de manifestations qui ont eu lieu partout dans le pays.

Suite à l’annonce du Premier Ministre, nos organisations syndicales ont décidé de se réunir ce jour afi n d’organiser la riposte face à cette régression sociale : en eff et, c’est non seulement la retraite par points, préalable à la mise en place des fonds de pension ET de fait à 64 ans, que le gouvernement veut nous imposer, tous les syndicats rejetant ce dernier point.

La retraite à 1000 euros minimum pour toutes et tous est une escroquerie, surtout dans nos secteurs, alors qu’il faudra une carrière complète et à temps plein pour la toucher, là où de nombreuses femmes ont des carrières hachées et travaillent à temps partiel.

Nos organisations appellent à participer massivement aux manifestations et à toute autre action du mardi 17 décembre prochain, et couvrent par le présent appel à la grève toutes les professions et entreprises de nos champs professionnels.

Elles se réuniront à nouveau dès le 18 décembre pour faire le point sur les suites de la mobilisation.

8) Déclaration commune UNSA-CFDT-CFTC-FAGE

Un système de retraite plus juste et plus solidaire, nos organisations le veulent et se sont engagées loyalement depuis de longs mois dans les discussions.

Mais malgré des ouvertures et des avancées que nous ne nions pas, certaines annonces du Premier Ministre font aujourd’hui obstacle à sa construction.

En imposant malgré nos alertes, une mesure d’âge injuste et injustifiée, qui va forcer les salariés à travailler plus longtemps, et va pénaliser d’abord ceux qui ont commencé à travailler jeunes, il fait donc le choix des économies de court terme, plutôt que de la justice sociale.

Cette mesure qui impacterait ceux qui partiront à la retraite dès 2022, doit être retirée.

Par ailleurs, le gouvernement doit répondre à nos demandes sur des sujets cruciaux pour les travailleurs :

La pénibilité, à la hauteur de ce que vivent les travailleurs

Les mesures attendues pour les travailleurs des fonctions publiques et les travailleurs des régimes spéciaux

La retraite progressive

Le minimum de pension.

Aujourd’hui, sur ces bases, nous appelons à la mobilisation de l’ensemble des travailleurs et des jeunes le 17 décembre et nous demandons au gouvernement de ré-ouvrir les discussions pour un système de retraite réellement juste et solidaire.

Paris, le 12 décembre 2019


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