Outre-mer : nous rejetons l’état d’urgence sanitaire

dimanche 12 septembre 2021.
 

Le 7 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l’Assemblée nationale concernant la prolongation de l’état d’urgence sanitaire dans les Outre-mer.

Le président du groupe parlementaire de La France insoumise a commencé par dire son indignation sur la situation qui prévaut dans les Outre-mer français et sur les conditions qui ont rendu possible une telle situation. Il a notamment pointé du doigt le krash social en Outre-mer qui a permis un tel krach sanitaire.

Il a rappelé que la situation des Outre-mer était prévisible et que les insoumis avaient fait un rapport sur le sujet à la fin du premier confinement. L’eurodéputé Younous Omarjee avait écrit au Premier ministre pour demander un plan d’urgence dans les Outre-mer et le député Jean-Hugues Ratenon avait saisi le ministre des Outre-mer.

Il a dénoncé le fait que c’était la première fois du mandat qu’un projet de loi concernait tous les Outre-mer en dépit de leurs différences géographiques, des conditions naturelles diverses et des écarts importants des taux d’incidence qui existent entre eux.

Jean-Luc Mélenchon a appelé a rejeté la proposition de loi qui prolonge un confinement sans fin et sans moyens. Il a appelé à une discussion d’ensemble qui permettrait de prendre l’intégralité des éléments en compte de la réalité des départements et territoires d’Outre-mer.

Il a expliqué par exemple que le manque de confiance dans la vaccination en Guadeloupe et en Martinique s’expliquait par la culture de la défiance dans ces départements liée à l’utilisation du chlordécone. Il a également souligné les situations spécifiques à Mayotte et en Guadeloupe où il est difficile de faire les gestes barrières pour une raison simple : il y a de graves problèmes d’approvisionnement en eau.

Sur la vaccination, le candidat à l’élection présidentielle de 2022 a indiqué qu’il s’efforçait de convaincre les gens de son utilité, mais qu’il était totalement contre toutes les mesures de restriction des libertés, comme le Pass sanitaire, car cela ne nous prépare pas pour la suite. Il a rappelé que nous étions dans l’ère de l’incertitude écologique où les risques d’émergence de nouvelles zoonoses ne sont pas réglés.

Enfin le président du groupe parlementaire LFI a réitéré ses propositions pour faire face à la crise sanitaire en commençant à construire là où ça va le plus mal la société du roulement, en organisant la fin du surpeuplement grâce à la construction de logements et en mettant en place des purificateurs d’air dans toutes les salles de classe.


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