Non vaccinés : Un bouc émissaire de diversion dont les initiateurs prennent les Français pour des imbéciles.

samedi 22 janvier 2022.
 

Comme le soulignait Le Courrier International il y a un an, le scepticisme des Français à l’égard de la vaccination, le plus élevé d’Europe sinon du monde, était d’abord de nature politique : depuis de nombreuses années, les Français ne font pas confiance à leurs gouvernants. La multitude des injonctions contradictoires du gouvernement Macron à renforcé cette défiance.

Nous avons analysé dans deux articles précédents

1) pourquoi il existe en France un courant anti vaccins plus élevé que dans de nombreux pays ;

2) les raisons pour lesquelles de nombreuses personnes, y compris des scientifiques de haut niveau en génétique et en virologie, qui ne sont pas hostiles par principe au vaccin,, considère que ces nouveaux produits (appelés vaccins) ne sont pas dignes de confiance.

Dans un tel contexte, le gouvernement a utilisé les techniques de l’ingénierie comportementale pour contraindre le maximum de gens à se faire vacciner.

À cela s’est ajouté :

une politique de la dissimulation et de brouillage médiatique sur la nature et l’efficacité des nouveaux vaccins. Pourtant il existe des bases officielles de données permettant d’avoir déjà une idée du niveau des effets indésirables graves.

Une politique de la peur et de l’émotion paralysant tout raisonnement y compris critiques.

Une intensification de la propagande médiatique pour faire du vaccin l’arme fatale contre le virus.

Cela s’accompagne d’une marginalisation des organisations de médecins ou scientifiques indépendants (infectiologues, généticiens moléculaires, statisticiens sur les données de santé, etc.) telle par exemple le CSI (Conseil scientifique indépendant).

https://crowdbunker.com/@CSI

les synthèses écrites des conférences sont disponibles à l’adresse : https://reinfocovid.fr/articles_vid...

Avec un tel déploiement de force, il ne faut pas être étonné que quelques mois plus tard, les sondages montrent qu’une majorité de français serait favorable non seulement au vaccin mais aussi à l’obligation vaccinale !

On comprend alors pourquoi aucun homme politique ne prend le risque de parler de faits qui dérangent :

les vaccins sont toujours en période d’essai jusqu’en octobre 2022 et mai 2023 ; 23 % du contenu des doses est tenu secret ; aucun débat sur les effets secondaires graves y compris les décès occasionnés par les vaccins, aucun débat de l’élaboration des statistiques concernant différents paramètres : niveau d’efficacité des vaccins, mode de calcul du nombre de décès ; comment est élaboré le calcul du nombre de non vaccinés ; etc.

la place est alors ouverte pour le grand n’importe quoi.

En particulier, les non vaccinés occuperaient majoritairement les lits des hôpitaux par rapport aux vaccinés : ce qui est actuellement faux.

L’escroquerie intellectuelle devient maximum lorsque l’on veut faire croire que la saturation des hôpitaux – chronique depuis de nombreuses années tous les hivers, serait due aux non vaccinés la véritable cause de cette saturation est l’irresponsabilité criminelle des gouvernements successifs qui ont supprimé des lits d’hôpitaux et des postes de soignants par dizaines de milliers.

En réalité, les non vaccinés ne sont pas plus dangereux pour autrui que les vaccinés.

Rappelons, en outre, que les vaccins actuels sont quasi inefficaces contre le dernier variant omicron.

Concernant les personnes ayant accepté de se faire vacciner , on peut distinguer plusieurs catégories

- Celles qui ont fait confiance au gouvernement et aux médias, pensant que les vaccins étaient très efficaces.

- Celles qui ne se faisaient pas d’illusions sur l’efficacité du vaccin : même avec 40 % d’efficacité, c’est mieux que rien : on diminue les chances d’être contaminé.

- L’argument le plus largement partagé est le suivant : la vaccination protège contre les formes graves de la maladie.

La question que l’on peut néanmoins se poser pour ces personnes est la suivante : ont-elles eu une information complète et loyale sur le vaccin avant de se faire vacciner comme le recommande le code général de la santé.

Une autre catégorie de personnes vaccinées : en raison des contraintes imposées par les passeports sanitaires, puis la non gratuité des tests, puis maintenant le passeport vaccinal, se sont faits vacciner non par conviction mais par contrainte (elles constituent environ 40 % des vaccinés).

*

Compte tenu de l’efficacité relative des vaccins actuels, du fait que la vaccination obligatoire dans le passé a nécessité des dizaines d’années d’expérience, que le taux de mortalité occasionné par la Covid 19 est globalement de l’ordre de 0,18 % ; du fait que l’on ne peut selon le code général de la santé obliger quelqu’un à accepter un traitement, on peut se poser la question : pourquoi un tel acharnement des membres du gouvernement et de ses alliés à vouloir rendre la vaccination quasi obligatoire ?

Il est bien évident que la réponse n’est pas scientifique, ne repose pas sur une base scientifique solide pas plus que sur une base juridique solide pour un vaccin encore à l’essai.

En réalité, par ce moyen, ce gouvernement comme d’autres tentent de faire oublier leur politique dévastatrice à l’encontre du système de santé en se présentant comme le nouveau sauveur grâce à la vaccination.

Avec une telle stratégie de diversion, il est donc nécessaire de présenter la vaccination comme très efficace et de et de dissimuler autant que faire se peut, ses aspects négatifs ou problématiques.

On ne peut se présenter comme Zorro avec un pistolet en plastique !

En prenant à partie les non vaccinés, on renforce encore la diversion par la division.

Peut-être aussi existe-t-il une raison psychologique de lèse-majesté : malgré toute la puissance médiatique et les techniques de manipulation mises en place, dont l’efficacité n’est pas ici remise en cause, car même un François Ruffin sous l’influence de cette doxa dominante considère encore que le vaccin est l’arme essentielle, il existe encore une poignée (semble-t-il !) de récalcitrants mais cette manipulation repose sur l’idée que la grande majorité des Français sont des imbéciles. Ce qui ne repose également sur aucune base scientifique !

Considérer avec Gustave Lebon (son ouvrage la psychologie des foules. 1895) que les individus ne raisonnent pas mais obéissent à leurs émotions, cela ne peut pas être appliqués mécaniquement à toute situation, même si les pandémies du passé ont toujours eu leur bouc émissaire !

Une autre explication de l’acharnement à promouvoir la vaccination malgré la multitude des faits qui montrent ses limites, et parfois même sa nocivité, est la corruption des décideurs politiques en France, en Europe et ailleurs par les grosses firmes pharmaceutiques. L’incroyable passé judiciaire de la firme Pfizer par exemple, montrent que cette hypothèse n’est pas invraisemblable.

Mais encore faut-il avoir des preuves d’autant que les millions d’euros ou de dollars ainsi versés le sont sur des comptes offshore. Cette hypothèse n’a rien d’extraordinaire car elle a été évoquée à la fois par le professeur Raoult et le professeur Perronne et bien d’autres de notoriété internationale.

Où donc se déverse ce flot torrentiel de milliards de dollars et d’euros générés par la vente de ses milliards de doses de vaccin ?

Comme l’a fait justement remarquer la parlementaire européenne Michèle Rivasi, il serait absurde de considérer que tous les parlementaires nationaux ou européens ou presque seraient corrompus : ils sont tout simplement victime de la doxa dominante et de l’absence d’informations alternatives scientifiquement fondées.

Mais dans un système économique néolibéral ou le conflit d’intérêts devient presque naturel la question mérite d’être posé pour un certain nombre de décideurs politiques et scientifiques. ** Il ne faut pas néanmoins tomber dans un piège : faire de la question vaccinale à son tour une diversion pour masquer, faire oublier les problèmes sociaux, économiques et écologiques quidevraient rester au centre de la campagne présidentielle 2022 d’autant que cette question vaccinale peut être un facteur de division dans la population. La peur, la division, la dissimulation, la diversion sont des armes idéologiques au service de la conservation du pouvoir.

** HD


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