Fascistes et CRS pour briser la grève étudiante à Paris Tolbiac (communiqués Sud Etudiant et Fédération Syndicale Etudiante Paris 1)

mardi 27 novembre 2007.
 

1) Violences très graves contre les grévistes à la fac de Tolbiac

COMMUNIQUÉ DE PRESSE SUD ETUDIANT PARIS 1 LUNDI 26 NOVEMBRE, 09h44.

Ce matin, au centre Tolbiac, la présidence de Paris 1, en accord avec les étudiants de droite opposés au mouvement (par le biais des boîtes mail), ont procédé à un coup de force dans le but de casser les piquets de grève et de mettre fin au mouvement. Par conséquent, les grilles de la faculté n’ont été ouverte qu’à 8h30, le temps de "faire monter la mayonnaise". Ainsi, usant d’une violence exceptionnelle, les étudiants opposés au mouvement ont chargé à de multiples reprises, faisant jusqu’ici une dizaine de blessés, dont un militant SUD Étudiant.

SUD Étudiant s’étonne de la non vérification des cartes d’étudiants contrairement à l’habitude, permettant à des groupes d’extrême droite de pouvoir participer à la manoeuvre. Ainsi, des slogans fascistes ont-ils été entendu lors des charges. SUD est scandalisé par ailleurs de l’irresponsabilité de la présidence : nous avons spécialement été choqué des applaudissement de la part de personnes du cabinet de Mr Hénin lors des charges.

Enfin, SUD en appelle à la solidarité des étudiants qui se sont indignés du déroulement de la matinée, et qui ont constaté que ce ne sont pas les grévistes qui portent les coups. Pour autant, nous nous attendons d’ici peu à une intervention CRS, motivée par une "tension extraordinaire" - pour reprendre les mots du président de Nanterre -, illustrant encore une fois une hypocrisie incroyable de la part des présidents d’universités et de la ministre.

2) Communiqué de la FSE Paris 1 lundi 26 novembre 13h

Les nervis fascistes et la police tentent par la violence de briser la grève étudiante

La présidence de Paris 1 avait appelé les étudiants non grévistes à venir nombreux lundi matin pour imposer la reprise des cours. Elle avait agité la menace de la non validation du 1er semestre si les cours ne reprenaient pas ce lundi.

Ce matin, la présidence n’a pas ouvert les portes à 7h30 (heure normale), mais à 8h30 pour faire monter la tension. Par ailleurs, elle a, de façon exceptionnelle, levé le contrôle des cartes afin de permettre aux militants de l’UNI et du RED (groupuscule d’extrême droite) extérieurs à l’université, d’entrer pour casser du gréviste.

Galvanisés par des slogans fascistes, ces activistes ont commis des violences très graves contre les grévistes qui tenaient les piquets de grève. Ces individus ont procédé sous les applaudissements de membres de l’équipe présidentielle. Certains membres de l’équipe présidentielle ont été plus loin en participant eux-mêmes aux violences. Malgré tout, grâce à leur nombre, les grévistes ont résisté et ont maintenu les piquets de grève.

La présidence a alors appelé les forces de l’ordre pour détruire les piquets de grève et chasser les grévistes de l’université. C’est la première fois que la présidence fait appel à la police en plein jour pour détruire les piquets de grève. Les étudiants sont maintenant en train de manifester.

Ces évènements sont d’une extrême gravité.

Nous appelons l’ensemble des personnels à exiger la démission immédiate de M. Hénin, président de Paris I, et de sa clique (déjà voté par l’AG étudiante)

Nous appelons l’ensemble des personnels à se mettre en grève totale jusqu’à l’abrogation de la LRU


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