Sénateur de l’Essonne et fondateur du courant Pour la République Sociale, Jean Luc Mélenchon était à Rodez, hier soir, pour un meeting destiné à évoquer "l’union de la gauche sans exclusive".

Un thème dont il ’a pas manqué de souligner l’importance en rappelant que "même s’il existe une détestation de la droite, l’élection préssidentielle n’est pas gagnée d’avance. Et agiter le drapeau du vote utile ne constituera pas un argument suffisant pour éviter de rééditer ce qui s’est passé en 2002", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, s’il est partisan d’une gauche unie, Jean Luc Mélenchon prône une gauche "à gauche toute". "Quand la gauche joue à faire semblant d’être de droite, je pense que c’est une erreur a-t-il lancé en faisant référence aux récents propos "assimilables à ceux d’une fin de banquet", de Ségolène Royal. Une candidate à la candidature socialiste envers laquelle il ne ménage pas les critiques.

"Ce qu’elle a dit n’a aucun sens pratique. Je pense même qu’elle ne sait pas de quoi elle parle", a-t-il asséné en qualifiant sa proposition d’"arbitraire, brutale et cruelle". "A propos des centres d’éducation militarisée, qui ont constitué de cuisants échecs dans les pays où ils ont été appliqué, elle a eu tort de s’enferrer dans l’erreur d’une lecture de fiches. C’est pourquoi je lui suggère vivement de perndre conseil auprès de ses camarades du parti socialiste plutôt qu’auprès de conseillers en communication" a-t-il conclu.