Les Communistes Français, sont les authentiques descendants des communards de 1871 (par un adhérent PCF)

lundi 22 juillet 2019.
 

Le communisme, c’est quoi ?

Le communisme n’est pas le produit de la révolution d’Octobre ou de la révolution cubaine, il est né comme courant au sein du mouvement ouvrier même contre le régime capitaliste, ses sources sont bien Françaises. La première organisation communiste, la Société des Egaux de Gracchus Babeuf, date de 1796 et non pas de 1917, le Manifeste Communiste a été publié en 1848 et non en 1959. En 1871 nous avons eu la première tentative communiste du monde avec la COMMUNE, qui établit une organisation ouvrière comme gouvernement prolétarien pour gérer la ville. Mais fut réprimée dans le sang par Adolphe Thiers .

On ne peut traiter de l’avenir du communisme en se référant exclusivement ou principalement aux événements en cours en URSS, en Europe de l’Est et en Chine. Il faut se référer également à ce qui se passe et se passera dans les pays capitalistes, tant les métropoles impérialistes que le tiers monde.

Le communisme, c’est l’aspiration à une société plus humaine et plus juste pour la grande majorité du genre humain. C’est l’aspiration à une société qualitativement supérieure à la société capitaliste. Au fur et à mesure que se déploient les contradictions internes qui déchirent cette dernière, et les crises successives auxquelles ces contradictions aboutissent, la société socialiste sans classes apparaît aussi comme une société qualitativement plus rationnelle.

La lutte de classe du prolétariat moderne ou de son ancêtre immédiat, le "quatrième état", n’est pas le produit d’une quelconque "doctrine" ou d’un quelconque effort d’agitateurs subversifs et d’occultes chefs d’orchestre, pour introduire la question sociale de "l’extérieur dans le mouvement". Ces luttes de classe résultent d’antagonismes d’intérêts inévitables et incompressibles dans des conditions économiques et sociales données.

C’est la pratique de la lutte de classe qui aboutit à la doctrine de la lutte de classe, et non l’inverse. Hitler écumait de rage en parlant de la doctrine "marxiste enjuivée" de la lutte de classes. Mais en supprimant les syndicats et toutes les organisations ouvrières, en proclamant les patrons seuls maîtres à bord dans les entreprises au nom du « principe du chef" (Führerprinzip), il mettait en pratique une lutte de classes implacable et terroriste contre les salariés en faveur des capitalistes.

Le bilan du capitalisme du XXe siècle, ce n’est pas seulement le niveau de vie de la moitié de la population américaine ou la sécurité sociale de la Suède ou de la RFA (en bonne partie, d’ailleurs, conquise par le mouvement ouvrier contre la résistance des capitalistes). C’est aussi l’énorme misère de 80% des habitants du tiers monde. Ce sont aussi deux guerres mondiales qui ont coûté près de 100 millions de morts. Ce sont aussi les 120 guerres "locales" qui nous ont été imposées depuis 1945 (rien que la guerre "locale" déclenchée par les agences pro-impérialistes du Mozambique a coûté 90.000 morts...). Ce sont aussi deux graves dépressions économiques. C’est aussi le fascisme, de nombreuses dictatures militaires et semi-fascistes. C’est aussi la torture institutionnalisée dans plus de cinquante pays.

Voilà pourquoi il y aura une lutte de classe prolétarienne, aussi longtemps que le capitalisme subsistera. Voilà pourquoi de cette lutte de classes se dégagera encore et toujours un courant politique qui ne se contentera pas de combattre pour les revendications immédiates, mais qui cherchera aussi à combiner cet appui avec un effort pour remplacer le capitalisme par une société plus humaine. Voilà pourquoi l’avenir du communisme est assuré, aussi longtemps que subsiste le capitalisme.

LIBERTE


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message