TOUTES ET TOUS ENSEMBLE, AVEC LES HOSPITALIERS ! Manifestation le 9 décembre

lundi 8 décembre 2008.
 

1) Appel de la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

Partout en France, les hôpitaux publics, de l’hôpital de proximité au Centre Hospitalier Universitaire, sont confrontés à une même situation : étranglement financier, fermetures de lits et de services, licenciements dont les annonces tombent quotidiennement, restructurations à marche forcée, personnels surchargés et en nombre de plus en plus insuffisant, dégradation des conditions de travail de tous les professionnels…

Ce qui retombe évidemment sur les usagers de l’hôpital dont les conditions d’accueil se dégradent malgré la bonne volonté des personnels. De fait, ce sont la qualité et l’accès aux soins pour toutes et tous qui sont remis en cause ! Toute la population en pâtit ! La loi Bachelot qui viendra en discussion en janvier à l’Assemblée Nationale, loin de résoudre ces problèmes, constitue un véritable danger pour l’hôpital public. Elle fait la part belle au privé et supprime de fait toute démocratie sanitaire en renforçant le pouvoir des futures Agences Régionales de Santé et celui des directeurs d’hôpitaux : Personnels, Usagers et Élus voient leur rôle restreint et ignoré !!!

Cette loi va accélérer les restructurations qui partout accentuent la désertification médicale de régions entières et augmentent les charges et difficultés des établissements supposés profiter des regroupements.

Aujourd’hui de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer cette politique destructrice. Les 200 localités avec lesquelles la Coordination est liée font remonter une contestation de plus en plus radicale, tout en justifiant avec des exemples précis les problèmes évoqués. La Coordination Nationale, avec les 2 autres collectifs nationaux (Convergence de Défense et Développement des Services Publics et Collectif contre les Franchises), mène une campagne depuis octobre « TOUCHE PAS À MON HOSTO ! TOUCHE PAS À MA SANTÉ ! » qui a déjà réuni des milliers de personnes sur des dizaines et dizaines de localités.

A l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, où un énième plan de restrictions est annoncé - 300 000 millions d’euros dont 100 pour la seule année 2009 ! – de 2 à 3 000 suppressions d’emplois et la transformation de ces 38 hôpitaux en 13 groupes hospitaliers- une intersyndicale appelle les hospitaliers de toute l’Ile de France à manifester de Montparnasse à l’Assemblée Nationale le 9 décembre.

Les urgentistes ont entamé le 1° décembre une grève illimitée pour dénoncer tout à la fois la dégradation de leurs conditions de travail et pour alerter, comme en 2003, sur la situation de l’hôpital public.

La COORDINATION NATIONALE DES COMITÉS DE DÉFENSE DES HÔPITAUX ET MATERNITÉS DE PROXIMITÉ appelle à la CONVERGENCE de tous ces mouvements.

Elle apporte son TOTAL SOUTIEN AUX URGENTISTES.

ELLE APPELLE À MANIFESTER AUX CÔTÉS DES HOSPITALIERS DE LA RÉGION PARISIENNE le 9 décembre à 10H de Montparnasse à l’Assemblée Nationale, et partout en France à participer aux mouvements qui se font jour POUR L’HÔPITAL PUBLIC, POUR UN ÉGAL ACCÈS AUX SOINS DE> QUALITÉ POUR TOUTES ET TOUS SUR TOUT LE TERRITOIRE, ET POUR UNE SÉCURITÉ SOCIALE SOLIDAIRE. *********************************************************************** **

Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité Mairie de St Affrique 12400 -

Site http://www.coordination-nationale.org -

2) RETRAIT DU PROJET DE LOI BACHELOT (USAP-CGT, FO, CFTC, SUD Santé, UNSA, CFE-CGC de l’AP-HP)

ABANDON DU PLAN DE DEMANTELEMENT DE L’AP-HP MAINTIEN DU SIEGE, DES 38 HOPITAUX DE L’AP-HP NON AU PLAN D’ECONOMIES DE 300 MILLIONS D’EUROS

Le 2 octobre, nous sommes allés dans l’unité au ministère exiger le retrait du plan de démantèlement de l’AP-HP qui est l’application directe de la future loi Bachelot.

Le Directeur Général de l’AP-HP n’a pas pu faire valider le 24 octobre par le Conseil d’Administration de l’AP-HP son projet de passage de 38 hôpitaux à 13 groupes hospitaliers ou « territoires de santé ».

Pour autant, il ne désarme pas et compte s’appuyer sur la future loi Bachelot qui serait soumis au Parlement début janvier pour mettre en œuvre son plan.

Avec le projet de loi Bachelot « Hôpital, Patients, Santé, Territoires », il n’y aurait plus 1035 hôpitaux publics mais 300 « territoires de santé » avec à la clé la suppression de 20 000 emplois pour résorber le milliard -soit-disant- de déficit des hôpitaux au niveau national.

A l’AP-HP, la mise en place des 13 groupes hospitaliers servirait à réaliser les 300 millions d’économies dont 100 millions dès 2009 et qui supprimerait de 2 à 3000 emplois.

Les hôpitaux de l’AP-HP ont subi des plans d’économies depuis 2003 avec les conséquences désastreuses que cela a eu sur l’emploi et la prise en charge des patients du fait des fermetures de lits par manque de personnels. Sur la seule année 2008, 2000 postes de soignants et 600 postes d’administratifs et personnels techniques ont été supprimés.

D’ailleurs, le Directeur Général l’a confirmé le 12 novembre dans une interview dans le « Parisien » : « Ces réorganisations auront évidemment une incidence sur l’emploi, mais les départs naturels (retraite notamment…), qui représentent plus de 5% par an de notre effectif de 93 000 personnes, permettront l’adaptation des hôpitaux à cette réforme ».

Le conseil Supérieur de la Fonction Publique, l’ensemble des fédérations syndicales de la santé, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, la Confédération syndicale des médecins français rejettent le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ».

Dans une lettre ouverte à Madame Bachelot, les 39 présidents de CCM (Comité Consultatif Médical) des 38 hôpitaux et de la pharmacie centrale (AGEPS) de l’AP-HP dénoncent « l’étranglement financier pur et simple » auquel aboutit « la politique déployée dans leurs établissements » et « regrettent la place faite aux économies à très court terme et à tout prix », les 39 médecins sont formels : « la qualité des soins va en pâtir, de même que l’accès aux soins pour tous ».

C’est tout l’édifice de notre système de santé, les hôpitaux publics et la Sécurité sociale de 1945 dont le financement doit être prochainement adopté par l’Assemblée nationale qui sont menacés par la loi de régionalisation « « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ».

LE PROJET DE LOI BACHELOT N’EST NI NEGOCIABLE NI AMENDABLE : Il DOIT ETRE RETIRE.

Toutes les professions, tous les hôpitaux, locaux ou CHU sont concernés.

Les syndicats USAP-CGT, FO, CFTC, SUD Santé, UNSA, CFE-CGC de l’AP-HP ont proposé pour que partout les personnels avec leurs syndicats prennent position pour le retrait de la loi Bachelot.

 Les syndicats USAP-CGT, FO, CFTC, SUD Santé, UNSA, CFE-CGC de l’AP-HP appellent à une Première MANIFESTATION POUR LE RETRAIT DE LA LOI BACHELOT

LE MARDI 9 DECEMBRE de Montparnasse – 10 Heures vers le Ministère de la Santé et l’Assemblée nationale


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