Avec le PG : Raquel Garrido ex-Responsable des relations internationales et européennes au sein de PRS

jeudi 8 janvier 2009.
 

Membre des instances nationales du PS, j’ai vécu la spirale vers le fond qui a frappé le PS suite à son soutien au Traité constitutionnel européen et qui s’est manifesté avec un triste éclat à l’occasion du congrès de Reims.

J’ai été vice-présidente de SOS Racisme, je suis sensible à l’enjeu historique que constitue la lutte contre l’extrême-droite. En 2005, en soutenant l’Europe libérale, le PS nous a fait beaucoup de tort dans cet effort toujours nécessaire pour lutter contre les idées xénophobes. La critique du système économique imposé par l’UE, qui est d’ailleurs le même que défendent l’OMC et le FMI, devrait être durement combattu par la gauche, et non le contraire.

En tant que coordinatrice d’un réseau européen (Initiative pour une assemblée constituante européenne), j’avais pourtant la certitude qu’une UE aux principes démocratiques était pourtant possible.. Au lieu de cela, je n’ai pu que constater que c’est le PS qui a permis le vote du Traité de Lisbonne par voie législative pour contourner le vote populaire. Face à cette dérive autoritaire, et à l’arrivée prochaine des élections européennes, il m’a donc semblé urgent de se doter d’un nouveau parti, d’un nouvel outil pour proposer.

Cela va de pair avec la vision internationaliste de la politique que je défends chaque jour dans ma vie personnelle et professionnelle, en tant que juriste en droit international du travail et de l’économie dans une confédération syndicale. Je suis heureuse que le PG prenne racine aussi dans les luttes émancipatrices des latino-américains, dont je soutiens ardemment la politique internationale, qui n’est rien d’autre qu’un recouvrement de souveraineté économique et politique. La France peut tout à fait s’en inspirer.

Raquel Garrido, ex-Responsable des relations internationales et européennes au sein de PRS


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