Luche ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvu lorsque la crise fut venue

dimanche 21 décembre 2008.
 

Le Président du Groupe Socialiste et Républicain, Stéphane Bultel, est intervenu devant la presse pour faire le point sur la politique sociale du Conseil Général. Il a estimé que faute d’avoir su préserver des marges de manoeuvre financières, le Conseil Général ignore les besoins sociaux en pleine période de crise. Pourtant, les lois de décentralisation ont conféré aux Conseils Généraux l’action sociale. Depuis des années, Jean-Claude Luche et ses amis ont laissé filer l’encours de la dette, qui passe de 52 millions d’euros en 2006 à... plus de 120 millions d’euros début décembre 2008 !

Plutôt que d’opérer un réel plan de rigueur sur les postes de prestige (Micropolis, Maisons de l’Aveyron dans tout le Département, et à Paris, etc., journal Grand A), le Conseil Général choisit d’augmenter les impôts, les tarifs de cantine dans les collèges (30% sur 3 ans).

Stéphane Bultel a regretté le gel des investissements sociaux (50% des crédits gelés en 2008) et souligné l’opacité avec laquelle ont été lancés des investissements hors du département, à St Georges de Didonne et aux Angles, pour deux millions d’euros. " Nous demandons du courage politique pour réduire les dépenses de prestige et dégager des marges de manoeuvre pour accompagner les Aveyronnais. En se privant des moyens d’agir, le Conseil Général risque d’être le grand absent de la crise."

"Luche ayant chanté tout l’été, se trouve fort dépourvu lorsque la crise fut venue. " a-t-il ironisé.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message