Tarbes. Première réunion publique du Parti de gauche le 24 février et réunion du Front de Gauche le 26 avec Wurtz et Delapierre

dimanche 1er mars 2009.
 

1) Article de La dépêche sur la réunion publique du 24 février avec Guilhem Serieys

Au départ un constat. « Accepter le capitalisme comme horizon indépassable et poursuivre la dérive sociale-libérale, sociale-démocrate, voire centre gauche du Parti socialiste conduit régulièrement la gauche à la défaite. En France comme à travers l’Europe. » C’est l’analyse qui a conduit Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez à fonder le Parti de gauche, à l’issue du dernier congrès du Parti socialiste, rappelle donc en substance Guilhem Serieys, 28 ans, conseiller régional de Midi-Pyrénées et membre du bureau national du Parti de gauche, lequel revendique aujourd’hui 5.000 adhérents.

Guilhem Serieys qui était, mardi soir, à Tarbes, pour animer la première réunion publique du PG dans les Hautes-Pyrénées, à l’hôtel Brauhauban.

« Redonner des perspectives à la gauche en revenant à ses valeurs fondatrices », notamment grâce à un front uni à la gauche du PS dès les prochaines européennes mais surtout « incarner une alternative d’espoir pour les gens en se positionnant clairement aussi comme parti à vocation gouvernementale » : le premier objectif du Parti de gauche, tel que l’a résumé le conseiller régional. Un parti qui aujourd’hui veut rassembler ceux qui en 2005 ont « refusé l’Europe libérale et antidémocratique » comme ceux qui « refusent le sarkozysme » autour d’un programme inspiré par « la République sociale de Jaurès ».

« Être utile pour stopper la dégradation des conditions de vie qu’engendre la politique de Sarkozy », « retirer le pouvoir à la sphère économique pour le redonner à la souveraineté populaire », « défendre le service public et inverser l’ordre du partage des richesses, dans la recherche de l’intérêt général », bref, « refonder une véritable démocratie républicaine » : ce pour quoi aura donc plaidé Guilhem Serieys.

Hautes Pyrénées Réunion publique organisée par le Parti de Gauche mardi 24 février à 18h30 à l’hotel Brauhauban de Tarbes salle Henri Bordes avec Guilhem Serieys, conseiller régional

2) Meeting le 26 avec Francis Wurtz et François Delapierre, ouvert au NPA

Tarbes. PCF et PG lancent la campagne des Européennes

Le Parti communiste et le Parti de gauche tiennent un meeting commun de lancement de la campagne des Européennes, aujourd’hui, à 18 h 30, à la bourse du travail. Avec, en têtes d’affiches, Francis Wurtz, député européen (PCF) ; François Delapierre, responsable national du Parti de gauche, et Maïté Mola, secrétaire du Parti de la gauche européenne. ouvert au NPA

Marie-Pierre Vieu, secrétaire départementale du PCF, résume l’ambition de ce « Front de gauche » : « Créer un large rassemblement des forces de gauche afin de réorienter la politique européenne. Il y a tout un mode de développement économique à retravailler. Il convient de s’extraire de la logique de la libre concurrence, de sortir du diktat de la banque centrale européenne ».

Serge Lagrifoul, du PG 65, explique que la création du Parti de gauche entend « ramener un peu de gauche, participer au changement du rapport de force à gauche, car il y a une urgence sociale… Je souhaite que nos camarades du NPA se joignent à nous ».

Marie-Pierre Vieu pose le problème de l’alternative à Sarkozy. « La gauche se cherche. L’Europe fait clivage… Une liste de rassemblement à gauche peut faire un bon score aux européennes. Les sondages lui accordent entre 15 % et 16 %. Cela peut modifier le rapport de force à gauche, participer à sa recomposition. »

Serge Lagrifoul rappelle en substance qu’en ratifiant le traité de Lisbonne, le président Sarkozy n’a pas respecté le suffrage universel et le non français à la constitution européenne.

3) Photo La Dépêche illustrant l’article

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Guilhem Serieys Photo La Dépêche Hautes Pyrénées

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