Liste du Front de Gauche sur le Sud-ouest : Mélenchon, Daguerre, Revol, Vieu, Daumas, Lespade, Ortiz, Bouali, Sellin, Durrieu, Serieys, Millan

samedi 25 avril 2009.
 

1. Jean-Luc Mélenchon (PG)

Jean-Luc Mélenchon, co-fondateur et porte-parole du Parti de Gauche, comme on le sait a longtemps milité au Parti socialiste. Il l’a quitté en novembre dernier, convaincu que la conversion du PS aux orientations qui dominent la social-démocratie européenne conduit la gauche au désastre. Pour lui, il est temps de réinventer la gauche à partir de la dynamique initiée en Amérique latine par les révolutions démocratiques.

C’est dans le mouvement lycéen de 1968 à Lons-le-Saulnier (Jura) que ce natif de Tanger a fait ses premières armes militantes. A l’université de Besançon, il s’engage ensuite à l’Unef, dont il sera l’un des responsables nationaux. Il rejoint l’OCI qu’il quitte en 1976 pour adhérer au PS en 1977.

Diplômé en philosophie, professeur dans l’enseignement technique, journaliste, c’est un partisan acharné de l’union de la gauche PS-PCF quand, au début des années 80, il devient l’un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l’Essonne dont il sera le Premier secrétaire de 1981 à 1987. Adjoint au maire de Massy, il est élu conseiller général et sénateur, mandat qu’il détient toujours après avoir été ministre délégué à l’enseignement professionnel (2000-2002) dans le gouvernement de Lionel Jospin.

Figure historique de l’aile gauche du PS, Jean-Luc Mélenchon a toujours défendu ses positions sans concession. En 1988, hostile à l’entrée de personnalités politiques centristes dans le gouvernement de Michel Rocard, il crée « la Gauche socialiste », un courant qui, le premier, milite pour une alliance rouge-rose-verte, la VIe République, et critique la « dérive libérale » du PS. Opposé à l’entrée de la France dans la première guerre du Golfe (1990), il est aussi très critique sur l’intervention militaire de l’Otan au Kosovo (1999). Lorsque Julien Dray et Marie Noëlle Lienemann rejoignent François Hollande après la défaite de 2002, il fonde avec Henri Emmanuelli le courant de gauche « Nouveau Monde » qui prône l’alliance à gauche sans exclusive. Seul sénateur socialiste à voter contre le traité d’Amsterdam (1997), il mène activement campagne pour le « non » au traité constitutionnel européen, en 2005, avec l’association Pour la République sociale (PRS) qu’il développe à cette occasion avec un groupe de jeunes dirigeants de la gauche du Parti Socialiste dont François Delapierre.

De cette dernière expérience date son divorce avec le PS. Et la conviction qu’il faut créer à gauche une force politique nouvelle qui ouvre un clair chemin de rupture avec le capitalisme et de refondation républicaine de la société.

Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages personnels ou collectif, partisan qu’il est de « penser le stylo à la main ».

2. Cathy Daguerre (PCF)

Cathy Daguerre est née le 15 novembre 1960 à Mont-de-Marsan dans les Landes. Salariée d’EDF-GDF depuis 1982, elle est élue au conseil d’administration depuis 1999, au titre de représentante des salariés (Cathy est responsable à l’exécutif national de la fédération mines énergies CGT).

Membre du conseil national du PCF, auquel elle adhère en 1985 pour la libération de Neslon Mandela. Titulaire d’un Bac B obtenu en 1978, elle ne cesse de se former tout au long de sa vie, pour étudier aujourd’hui au collège des hautes études de l’environnement et du développement durable. Formation professionnelle qu’elle défend dans tous ses mandats.

Cathy est mariée et mère de trois garçons.

3 René Revol

Avec lui, toujours renaît révol(te) !

Né en 1947 dans une famille de mineurs de la Mure (Isère), René Revol est une synthèse entre un intellectuel curieux de tout et un leader populaire, un militant révolté par les inégalités sociales. Etudiant en 1968 à Grenoble, il devient Président de l’UNEF de son département. Le Ministre de l’Intérieur de l’époque, Raymond Marcellin, organise déjà ce qu’on appelle aujourd’hui la "criminalisation du mouvement social". il met en place une "loi anti casseur" qui vise a condamner tous dirigeants syndical qui appellent à manifester. René Revol sera en 1971 le premier inculpé de cette loi scandaleuse.

Militant politique et syndical, c’est aussi un intellectuel. Diplômé de Science-Po, titulaire d’une Maîtrise d’histoire, il enseigne aujourd’hui à des classes de prépa de Khâgne dans un lycée Nîmois. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment sur Montesquieu ou un Dictionnaire des sciences économiques et sociales.

Aux coté sde Jean-Luc Mélenchon, il anime la gauche du PS dans l’Hérault. Il y est le principal opposant à Georges Frêche. Ce dernier utilisera les procédés les plus détestables pour faire pression sur lui ou tenter de l’exclure. En vain. En 2005, lors du référendum il devient le Porte-parole des Comités pour le Non.

Lors des dernières élections municipales, il est élu Maire de Grabels, une commune de 6 000 habitants proche de Montpellier avec plus de 57 % des voix.

En 2008, il fonde le Parti de Gauche dans l’Hérault, et il est membre du BN du PG.

4) Marie-Pierre Vieu (PCF)

Née le 1er février 1967 à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. Elle poursuit des études de Lettres jusqu’au 3e cycle et est depuis décembre 2008 directrice d’Arcane 17, une maison d’édition et d’initiative. Elle exerce ses premières responsabilités en tant qu’étudiante en étant présidente nationale de l’UNEF entre 1994 et 1997. Marie-Pierre est membre du collège national exécutif du PCF depuis 2000. En 2004 elle devient conseillère régionale, et vice-présidente de la région Midi-Pyrénées en charge de l’économie sociale et solidaire. Depuis 2008, elle est conseillère municipale d’opposition à Tarbes. Marie-Pierre a une fille de 20 mois, Camille VIEU-LIBILBEHETY.

Elle est évidemment supportrice du TGB (Polina of course) et du TPR même s’ils ne sont pas prêts d’entrer au Top 14...

5) Denis Daumas (Gauche Unitaire, ex NPA)

Né en 1946, Denis Daumas est professeur retraité.

Militant syndical et associatif, il s’est engagé tout au long de sa carrière dans les différentes mobilisations pour la défense du service public d’éducation et plus généralement de l’ensemble des services publics.

Son engagement politique démarre à Toulouse en 1962 lors des dernières manifestations pour l’indépendance de l’Algérie et des batailles contre l’armement atomique. C’est au milieu des années 60 qu’il s’engage de la JCR à la LCR, qu’il contribuera à animer à Toulouse puis à Tarbes où il est muté en 1982.

Convaincu de la nécessité de construire un parti anticapitaliste large, il s’investit pleinement dans les différents appels unitaires qui jalonnent la période. Localement investi au sein des collectifs pour une candidature antilibérale aux présidentielles et législatives de 2007, il poursuit le débat au sein de la LCR jusqu’en 2007.

Resté attaché à sa famille politique, Denis participe à Unir depuis sa création jusqu’au choix de mars 2009 de créer la Gauche Unitaire et de rejoindre la Front de Gauche.

7. Jean-Marc Lespade (PCF)

Jean Marc a 42 ans. Il est fonctionnaire territorial en détachement et Maire de Tarnos depuis le 9 octobre 2004.

Cette jolie cité landaise, située à l’extrême sud-ouest du département et jouxtant l’agglomération bayonnaise, est en pleine expansion et compte aujourd’hui 11 687 habitants.

Elle compte un certain nombre d’entreprises de pointe, relevant notamment du secteur de l’aéronautique, et s’apprête encore à accueillir sur la zone portuaire de l’Adour de nouveaux projets industriels (laminoirs) de dimension européenne (italiens et catalans).

S’appuyant sur le dynamisme du territoire, Jean-Marc Lespade œuvre sans relâche pour le développement d’un secteur déjà conséquent de l’économie sociale et solidaire, grâce à un partenariat étroit avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux, à l’échelle de la commune et du bassin d’emploi.

Il est également préoccupé par la forte pression sur le logement dans le bassin de vie et par la nécessité de promouvoir la mixité. Soucieux de la qualité du service public dans de nombreux domaines (éducatif, social, sportif, culturel), il défend la gestion publique, notamment dans le domaine de l’eau. Attentif à la mise en valeur des espaces naturels tels que le milieu dunaire littoral, il milite pour un aménagement du territoire équilibré et le développement des transports collectifs en site propre.

Père de deux filles de 8 ans et 10 ans, Jean-Marc Lespade partage sa vie avec Claudine, qui est aide-soignante.

9. Jean Ortiz , universitaire

FILS DE "ROJO"

Le candidat basco-béarnais, Jean Ortiz, est fils d’un combattant républicain espagnol de la Guerre d’Espagne, par la suite résistant ("guerrillero") dans l’Aveyron. Né dans le Tarn, au pays de Jaurès, il fait des études supérieures à Montpellier et Toulouse. Dans le Tarn et l’Aveyron, il participe aux grandes batailles ouvrières pour défendre le textile ; la sidérurgie, la métallurgie, la mine... Après un séjour en Amérique latine en tant que journaliste de "L’Humanité", il enseigne dans l’Aveyron, le Lot-et-Garonne, à Toulouse... Depuis vingt ans Maître de Conférences à l’Université de PAU, syndicaliste universitaire, il travaille sur la République espagnole, l’anti-franquisme, les maquis, etc., et sur le vingtième siècle latino-américain (les révolutions cubaine, vénézuélienne, bolivienne...) Il a co-réalisé plusieurs documentaires sur l’épopée des "rouges" espagnols, et publié des ouvrages sur l’Espagne et l’Amérique latine. Il a créé et anime depuis 17 ans, à Pau, un Festival latino-américain qui fait référence.

10. Malika Bouali (PG)

Ancienne responsable de l’Unef au moment du CPE, Malika Bouali, 27 ans étudiante et salariée, est membre du Bureau National du Parti de Gauche et candidate aux élections européennes de juin prochain dans le Sud-ouest avec Jean-Luc. Mélenchon.

Son histoire familiale l’a portée vers la jeunesse communiste puis le PS dans l’espoir que ce dernier retrouve un projet...socialiste ! Face à la mutation sociale-libérale du PS, elle milite au sein de « Pour la République Sociale », association aux accents jaurésiens fondée par Jean-Luc Mélenchon. En 2006, elle soutient Laurent Fabius, seul candidat crédible, qui a porté le NON de gauche au TCE et seul candidat capable de rassembler les gauches. Selon Malika, l’échec de la gauche aux élections présidentielles est la conséquence d’un PS empêtré dans ses contradictions idéologiques et l’incapacité des gauches antilibérales à s’unir. La Gauche est à réinventée, dans ses pratiques !

Le Parti de Gauche naissant, il était naturel que Malika y soit. Fédérer, proposer aux forces de gauche une unité de la rue aux urnes est tout aussi naturel et fondamental.

La stratégie d’un Front de Gauche, ouvert et axé sur des bases antilibérales et écologiques, se veut donc une alternative crédible aux politiques libérales et socio-démocrates coupables de la crise mondiale et, a fortiori, européenne.

11. Jean-Christophe Sellin (PG)

Jean Christophe Sellin est né en 1963 à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Après avoir fait l’Ecole Normale, il part pour 2 années en coopération à Budapest comme professeur de français. De retour en France, il est nommé instituteur dans une ZEP à Paris 20ème.

C’est en arrivant à Toulouse, en 1996, que ce mélomane pourra conjuguer sa passion pour l’Opéra et son métier d’enseignant : De Bellefontaine (quartier de Toulouse) à Bayreuth (la Mecque de l’Opéra) sera son projet fondateur qui l’amènera à la création et l’animation de l’association Classisco qui sensibilise les enfants scolarisés à la musique classique.

C’est un pied dans le soutien à la révolution nicaragayenne et l’autre dans les mobilisations autour de Solidarnosc qu’il s’éveille à la politique au tout début des années 80. Il restera une bonne dizaine d’années à la LCR et sera l’un des animateurs de SOS Racisme. Il participe activement à la fondation de la SNUIPP et de la FSU dont il sera permanent durant 3 ans.

Son arrivée à Toulouse et son amitié avec Jean Paul Fonvielle, l’amèneront à adhérer au parti socialiste dans lequel il rejoindra le courant animé, entre autres, par Jean Luc Mélenchon, la Gauche Socialiste.

Il a quitté le PS en novembre 2008 pour fonder le Parti de Gauche où il est membre du Bureau National.

Elu en 2007 sur la liste d’Union de la Gauche emmenée par Pierre Cohen, il est aujourd’hui conseiller municipal délégué à la musique et membre du bureau de la jeune Communauté Urbaine du Grand Toulouse. S’il devait choisir, il serait plutôt OM que PSG mais ce sont surtout les exploits du XV toulousain qui le font vibrer. Au point de faire chanter Omar Hasan, pilier du stade et baryton émérite, devant 6 000 élèves au Zenith.

12. Monique Durrieu (PCF)

Elle est née à Toulouse en 1956, elle y habite et y travaille. Kinésithérapeute, elle a fait le choix du service public et exerce au CHU Purpan.

Elle est aussi syndicaliste et milite pour la défense de l’hôpital public. Elle a été élue aux municipales en mars 2008, après 37 ans la gauche rassemblée a gagné à Toulouse. Elle est depuis adjointe au Maire chargée de la santé publique.

Le sens de son engagement, c’est le refus des inégalités : « Est-il normal, qu’aujourd’hui en France, 2 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté, que tant de gens ne puissent s’intégrer dans la vie active, que de si nombreuses personnes âgées ne puissent vivre harmonieusement faute de moyens.... ?

Les immenses richesses disponibles doivent être utilisées pour offrir à chacun un haut niveau de protection sociale, une éducation de qualité, l’accès à des logements décents et garantir le plein emploi. C’est la guerre à la pauvreté qu’il faut faire, pas la guerre aux pauvres. »

« Un élu non pas pour le pouvoir mais pour promouvoir le pouvoir des gens ordinaires, pour une vie plus solidaire. »

13) Guilhem Serieys (PG)

A 28 ans, Guilhem Sérieys a déjà les responsabilités politiques d’un vieux briscard ; il faut dire qu’il a commencé jeune. Entré au MJS à Rodez à l’âge de 15 ans, c’est dans les mouvements lycéens anti Le Pen de 1997/98 qu’il fait ses premières armes en politique.

Etudiant en Economie et en sociologie à la fac du Mirail à Toulouse, il donne sa pleine mesure dans le syndicalisme étudiant et devient président de l’Unef jusqu’en 2003. Du MJS au Parti Socialiste, le pas est vite franchi. « Repéré » par Martin Malvy, son voisin lotois et Président de la Région Midi-Pyrénées, il est élu Conseiller Régional en 2004. Mais c’est dans ses responsabilités de Conseiller Municipal de Rodez et de Vice-président de l’Agglomération ruthénoise qu’il peut exprimer son attachement au territoire qui l’a vu naître.

La victoire de la gauche aux municipales à Rodez reste son plus beau souvenir militant : battre la droite, solidement installée depuis cinquante ans sur cette terre de résistance qu’est l’Aveyron, c’est quelque chose... et c’est encore avec émotion qu’il en parle.

Engagé depuis toujours aux côtés de Jean Luc Mélenchon dans l’animation de l’aile gauche du Parti Socialiste, il est de ceux qui ont fondé le Parti de Gauche en novembre 2008 ; il en est actuellement membre du Bureau National.

Coordinateur de la campagne des européennes dans la grande région Sud-Ouest, il est l’un des éléments clés de l’organisation de celle-ci. Pour ce qui est du foot, c’est l’OM... Si vous essayez de joindre Guilhem sur son portable et qu’il ne répond pas, ne vous inquiétez pas : peut-être est-il en train de se ressourcer au cœur des gorges de la Truyère en taquinant la truite ou bien sur les traces d’un brochet de 10 livres au bord du Lot..

18) Martine Millan (PG)

On ne se retrouve pas sur une liste du Front de Gauche en 2009 par hasard.

Née en 1960 dans le Tarn - patrie de Jean Jaurès et berceau du socialisme pour lequel nous nous battons - Martine Millan est petite-fille de vigneron communiste du Gaillacois d’un coté et du Carmausin métissé d’immigration espagnole de l’autre.

C’est à Castres dans une famille de militants socialistes, farouches défenseurs de notre école républicaine qu’elle grandit.

Pétrie de culture laïque, Martine Millan s’engage très tôt dans différentes associations d’éducation populaire tarnaises, notamment les Maisons de Jeunes et de la Culture (MJC) très importantes sur ce département.

Après des études de lettres, d’histoire et un diplôme d’Assistante Sociale à Toulouse, elle intègre le Conseil Général du Gers en 1988.

Son engagement social la pousse vers le Syndicat CGT du Conseil Général dont elle deviendra la Secrétaire. Quelques années plus tard on la retrouvera Secrétaire adjointe de l’Union Départementale CGT. Beaucoup de livres autour d’elle, et une passion pour la chanson française, celle qui chante les luttes et les espoirs du monde du travail.


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