Mardi 28 avril. Il est 17h30. Jacques Généreux arrive à SaintBrieuc. Oh, il connait bien cette ville puisque c’est ici qu’il est né il y a une cinquantaine d’années  !

Oh, il connait bien cette ville puisque c’est ici qu’il est né il y a une cinquantaine d’années  ! A la librairie St Guillaume, des lecteurs et des camarades du PG attendent qu’il signe son livre Le socialisme néo moderne ou l’avenir de la liberté (Seuil). La presse locale n’a-t-elle pas titré  : « Jacques Généreux dédicace dans sa ville » ?

Après un rapide dîner (des filets de dorade  : nous sommes quand même dans le pays du poisson !) le groupe se dirige vers la salle de Robien où attendent plus de 500 personnes. Le PG a installé un joli stand où l’on se presse. Des « contacts électroniques » proposent d’emmener avec eux des tracts pour leurs communes. Volontiers ! Des jeunes demandent comment rejoindre le PG…

Arrive l’heure des discours. Le MRC local annonce qu’il fera campagne pour le FdG. Un renfort de plus ! Vincent Aubry (GU) prend la parole : « Il faut sanctionner Sarkozy et mettre nos droits au premier plan. » Puis c’est Gérard Lahellec (PCF, 3e de liste) qui intervient : « Il faut mettre le FDG en tête de la gauche et construire un front populaire dans l’union la plus large. La porte reste ouverte.  » Il parle d’agriculture, de pêche et de dérèglementation totale : « L’Europe finance la casse des bateaux et ensuite il faut importer la moitié du poisson  ». Aie ! Mon filet de dorade a du mal à passer !

Enfin c’est au tour de Jacques Généreux. Dans un long discours très argumenté, il compare les années 60 à celles d’aujourd’hui. Autrefois contrôlés, les capitaux sont aujourd’hui libérés et ne vont plus aux salariés mais aux actionnaires.

La droite a tout dérèglementé et cette dérèglementation a engendré la violence. L’Europe ne nous protège plus, elle nous enferme. L’honneur de la politique, c’est de vouloir changer le monde. Le FDG est la seule offre de rupture avec le capitalisme, la seule vraie offre européenne, la seule offre politique vraiment écologique et la seule offre unitaire. Il termine en disant  : « Mobilisonsnous et construisons un front populaire. »

Ah, j’oubliais : il faisait très beau ce mardi en Bretagne ! Hervé Le Bars,