Honte ! Honte ! Honte ! à l’Express de Philippe Barbier qui soutient les putschistes du Honduras !!!!!!!!!

vendredi 3 juillet 2009.
 

Ci-dessous, article de L’Express

La main de Chavez au Honduras

Par Axel Gyldén, publié le 1er juillet 2009

Mentor du président Zelaya destitué, le chef de l’Etat vénézuélien est un protagoniste clef de la crise politique dans ce petit pays où un putsch a eu lieu en fin de semaine dernière.

Le président du Honduras, Manuel Zelaya, n’est pas seulement la victime du putsch du 28 juin. Il est également à l’origine de la crise qui a abouti - provisoirement ? - à sa destitution. Elu en 2005 sur un programme de droite, ce propriétaire terrien a effectué un virage sur l’aile en 2008 en rejoignant le Nicaragua sandiniste de Daniel Ortega et le Cuba des frères Castro au sein du "club" très antiaméricain créé par le Vénézuélien Hugo Chavez : Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba, neuf pays membres).

Sur les conseils de son mentor Hugo Chavez, il s’est ensuite placé au-dessus des lois en convoquant, le 28 juin, un référendum qui lui aurait permis de modifier la Constitution afin de se présenter, à la fin de 2009, à sa propre succession. Petit problème : un tel scrutin est inconstitutionnel. Au Honduras, changer la loi fondamentale n’est pas interdit, à condition de passer par le Congrès. Or Zelaya y est ultraminoritaire depuis que les membres de son propre mouvement, le Parti libéral, lui ont tourné le dos.

"Nous sommes des soldats aux ordres du Honduras !"

Mais Zelaya voulait passer en force. Il avait ordonné à l’armée d’organiser ce scrutin malgré son illégalité. La Cour suprême, le Congrès, le tribunal suprême électoral, l’Eglise, les médias et l’armée craignaient que Zelaya ne cherchât, comme Chavez, à se perpétuer au pouvoir.

Crainte renforcée par les déclarations fracassantes de Hugo Chavez : "Nous sommes des soldats aux ordres du Honduras !" a-t-il tonné de Caracas, à l’approche de la consultation électorale, avant d’insulter le général en chef des armées honduriennes, limogé par Zelaya.

C’est donc paradoxalement afin de défendre l’Etat de droit que la classe politique a pris le risque (lourd de conséquences imprévisibles) de commanditer un pronunciamiento. Et de s’attirer la condamnation unanime de la communauté internationale, de Fidel Castro à Hillary Clinton.


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