4 « Le MLAC n’est pas né de rien » écrit, en 1988, celle qui fut la Présidente de l’association, l’avocate Monique Antoine9. Les conséquences de cette apparente évidence doivent être soulignées. Sans revenir sur l’histoire des Années Beauvoir10, il faut s’interroger sur le contexte politique et social général du post-68. Le combat du mouvement féministe pour l’avortement et la contraception s’inscrit dans un climat global de contestation rampante (...)