Ce n’est pas une découverte : le social et l’écologie ne font pas spontanément bon ménage. Longtemps, la gauche issue du marxisme a été rétive – c’est peu dire – aux questions d’environnement. L’emploi, les salaires, le « pouvoir d’achat » étaient au cœur de son action, à l’exclusion de toute autre préoccupation. Et le productivisme était sa religion. Il lui a fallu progressivement intégrer l’impératif du sauvetage de la (...)