Le constat s’impose à tous ceux qui battent campagne. Le pouvoir subit une crise de légitimité galopante. Partout les oreilles se tendent lorsque l’on invite à sanctionner Sarkozy. Mais il faut regarder au-delà. Car le rejet du pouvoir n’est pas seulement massif. Il est également très disparate. Le mécontentement est palpable mais confus. Sur les marchés, au porte à porte, on nous parle presque autant de Villepin que des retraites. Beaucoup pensent que le PS ne ferait pas (...)