« Le Pape : combien de divisions ? » aurait répondu Staline à un personnage qui, à la fin de la seconde guerre mondiale, s’inquiétait de la politique du Vatican. La garde suisse du souverain pontife n’a sans doute pas joué un rôle de premier plan dans l’effondrement du stalinisme. Il serait pourtant injuste de ne pas reconnaître que, 45 ans après la question posée par le maître du Kremlin, les héritiers de Pie XII l’ont incontestablement emporté sur ceux de Staline. (...)