Les milliards prêtés aux banques pour les sauver de la faillite sont partis sur les marchés financiers. Ceux-ci, forts de l’apurement des dettes privées, ont commencé à s’en prendre aux Etats, qui viennent de les renflouer, et à la dette qu’ils détiennent sur eux. Les mesures de relance n’ont pas porté leurs fruits. Non seulement la consommation n’a pas repris mais les investissements des entreprises peinent à se manifester : 0,1 % de croissance au premier (...)