L’évolution des réactions gouvernementales entre les journées du 23 septembre et du 2 octobre sont sans doute le meilleur témoignage de la force du mouvement actuel contre la remise en cause de la retraite à 60 ans. Après le 23 septembre, les ténors de la majorité gouvernementale avaient déjà diagnostiqué une « décélération » d’une mobilisation qui serait bien en peine de trouver un second souffle. Le samedi 2 octobre, qui a rassemblé cette fois encore près de trois millions de (...)