Trois ans après l’adoption d’une loi dite Mémoire historique, tardive et timorée, mais porteuse d’espoir, le conflit mémoriel en Espagne reste pour l’essentiel non résolu. Comment comprendre les hésitations, voire les reniements, du gouvernement socialiste ?
L’écrivain uruguayen Carlos Liscano, emprisonné durant treize ans, nous confiait un jour à Pau : « Une dictature est toujours un projet économique. » Celle de Pinochet fut au service de la (...)