La surprise de ce discours c’est le niveau d’indifférence aux souffrances populaires. Six mois de mobilisations ne semblent pas avoir interpellé le pouvoir. Derrière un satisfecit indécent, sa brutalité est intacte.
François Fillon a repris les habituels bobards de l’UMP sur le fardeau de la dette qui "pèse sur chaque berceau" pour justifier de nouvelles réductions de fonctionnaires au détriment des services publics.
Les riches vont encore être bien servis, (...)