Les bouquets de fleurs artificielles ne manquent pas pour célébrer les trente ans de la victoire de la gauche, le 10 mai 1981. Certains convient à célébrer l’homme qui fut élu ce jour-là et qui, réduit à une statue de marbre, deviendrait une figure tutélaire. D’autres se bornent à rappeler un « temps où la gauche gagnait », réduisant l’événement à un score électoral. Sont absents de cette commémoration-là le peuple de gauche, qui mettait fin à vingt-trois ans de règne de (...)