On a souvent reproché à Mahmoud Abbas sa faiblesse dans ses relations avec les États-Unis et Israël... Il a donc fallu que l’on abuse vraiment de sa patience pour que le vieil homme lance l’initiative diplomatique à laquelle on assiste aujourd’hui. C’est la colère de quelqu’un qui a tout concédé à ses « partenaires », tout consenti, et presque tout donné, sans jamais aucun retour.