Les rapaces des marchés financiers ne prennent pas de vacances. Ils se déchaînent depuis des semaines contre l’Italie et l’Espagne. Cette dernière qui doit emprunter pour faire face à ses échéances, voit ses taux d’intérêt monter à 7,2% tandis que ceux de l’Italie s’élèvent à 6,2%. Quand un pays doit emprunter cent milliards à de tels taux, il s’appauvrit et ponctionne ses budgets publics sans pour autant réduire ses déficits, bien au contraire. Seules (...)