Je réponds à Emmanuelle Cosse qu’elle se trompe dans son diagnostic. L’Europe n’est pas malade de ses nations. Elle est malade du capitalisme financier. Son texte n’en dit rien. Il est muet sur des questions aussi centrales que la monnaie, l’indépendance de la banque centrale, la dette publique, la libre-circulation des capitaux et le libre-échange...