Le groupe remonte le boulevard Anspach, en plein centre de Bruxelles, un bloc compact de 450 personnes, rien que des hommes, tout en noir, capuches et cagoules, juste débarqués d’un train de Vilvorde, ville néerlandophone du Brabant flamand. Devant eux, une voiture de police, gyrophare allumé, paraît ouvrir la marche. Au-dessus, un hélicoptère fait presque du surplace. « C’est un raid ou quoi ? »