Il fallait oser. Le forum de Davos l’a fait. C’est le nouveau chef de l’État brésilien Jaïr Bolsonaro qui a été invité à prononcer le discours inaugural de ce forum international du fric et de l’oligarchie. Les grands patrons du monde ont ainsi applaudi un dirigeant autoritaire, sexiste, homophobe, climatosceptique, élu au terme d’une élection biaisée par le putsch judiciaire contre Lula.