En guise de dialogue avec les personnels, l’article 1 du projet de loi attaque frontalement la liberté d’expression des enseignant.e.s en la soumettant à un improbable devoir d’exemplarité et à un renforcement du devoir de réserve notoirement instrumentalisé. Cette caporalisation du corps enseignant est la déclinaison à l’éducation de la criminalisation de l’action syndicale et des différentes formes de contestation.