Candidat à la présidentielle du 21 novembre, Gabriel Boric incarne une nouvelle gauche, à la fois modérée et en rupture avec les forces qui avaient assuré la « transition à la démocratie ». Deux ans après la révolte qui a permis le lancement d’un processus constituant, il promet d’en finir avec le legs néolibéral de la dictature.