Après son licenciement, Arnaud a consulté son syndicat local ; c’est là que je l’ai rencontré. Il m’a tout expliqué, avec ses mots à lui. J’ai démêlé de mon mieux les courriers, les articles de loi, ses droits au chômage. À 54 ans, que pouvait-il espérer de l’avenir ? Aujourd’hui, Arnaud est mort, et les responsables ne seront jamais inquiétés