Gordon Brown ne commettra pas l’erreur de Tony Blair. Il continuera certes de soutenir inconditionnellement la politique des Etats-Unis là où elle se déploiera. Cependant, il se gardera bien de toute effusion en public avec l’homme de la Maison blanche, de peur d’être à son tour perçu comme le « caniche » du président étatsunien. Brown sait que le soutien indéfectible que Blair a témoigné à Bush lui a coûté sa crédibilité politique. Mais Gordon Brown a de la chance : (...)