Les images ont un terrifiant air de déjà-vu : sous une pluie battante, quelques effets entassés sur des carrioles, sur le toit de voitures, sur des dromadaires même, et des enfants, des femmes, des hommes. Ils n’évacuent pas. Ils fuient la peur au ventre. Ils sont déplacés de force vers des carcasses d’immeubles détruits surnageant sur une mer de gravats, sans eau ni approvisionnements.